Départ : Le Chêney (700 m)
Topo associé : Dent du Corbeau, Visite complète
Sommet associé : Dent du Corbeau (2286 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1380 m.
Ski : 3.3
Sortie du lundi 27 novembre 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau et fraisEtat de la route :
Ca passe assez bien jusqu’au gué, au dessus il faut de très bon pneu neige et/ou un 4X4
Altitude du parking :
1600mGlobalement du bon ski . Poudre sur fond durci, de 10cm vers 1700 à 30 cm entre 1900 et 2200. Pas de touchette en étant prudent et en choisissant bien sa trajectoire, descente sous le chalet de la Tuile par la route.
Entrée de la face N sous la pointe 2284 rendue compliquée par les rochers, gros rochers dans la NE dent du corbeau, il faut bien regarder ou on va...
Altitude de chaussage (montée) : 1600
Altitude de déchaussage (descente) : 1600
Activité avalancheuse observée : ras
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Chalet de la tuile-pointe 2284-descente face N-Col charvan-dent du corbeau par l’arete SO-descente NE-chalet du Queget-Col Charvan-route sous la Tuile
La dernière fois que j’avais pris cette route de l’ébaudiaz, les choses avaient été rendu compliquées par un certain peuplier ( j’en tremble encore...). Aujourd’hui point d’obstacles à ma chevauchée ; j’avais pris soin d’équiper mon vieux Partner de ses plus belles bandes de gomme hivernale. Rien de particulier sur la route donc, si ce n’est mon Partner ( vous connaissez la chanson ? )...Lui , au contraire ,était fidèle à lui même, et me fit voyager plus haut que je ne l’avais imaginé ( 1600m !). Dès lors, je m’en remet à mes deux compères d’1m71 ( je sais c’est pas la taille qui compte ). Je les sentais inquiets, ils avaient fait des cauchemars de trous dans la semelle et de carres arrachés toute la nuit...Promis, nous ne descendrons pas par le chemin d’été, la route offrant la meilleure solution de retour pour ses belles semelles ! Par delà les chalets de la Thuile, la couche de neige devient correcte, et plus haut c’est une bonne couche de poudre froide qui s’offre à mes vieux dynastars tout excités. Pour reposer mes vieux compagnons, je décide d’ailleurs de finir l’arete de la dent du corbeau à pied, les serrant entre mon dos et la bretelle de mon sac. Quand on aime on ne compte pas ! Ils me remercieront dans la NE, déjaugeant à souhait dans cette belle neige! Après une petite pause au chalet du Queget, je recouvre à nouveau les semelles épargnées de mes compagnons d’une belle et chaude peau bleue. Il n’y aura aucun recul possible, et nous avançons ainsi jusqu’à retrouver le col Charvan et sa belle face Ouest que nous avions tracée à la montée. Ah qu’il est bon de retrouver ses vieux compères, ils sont si fiers, en début de saison, de montrer leurs couleurs oubliées, avec le sens du sacrifice, mais aussi de la joie retrouvée !