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Le Mont Coin par le Cormet d'Arêches Départ : Arêches (Le Mappa) (1282 m)
Topo associé : Mont Coin, Versant W
Sommet associé : Mont Coin (2539 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1350 m.
Ski : 2.2
Sortie du mercredi 22 novembre 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau, ciel légèrement voilé, peu de ventEtat de la route :
Altitude du parking : 1282
Enneigement faible, des requins dans la pente W entre 2500 et 2400m.
Neige poudreuse légèrement croutée en surface de 2400 à 1800m.
Peu d'épaisseur au dessous, mais ça tourne facilement.
Deux déchaussage sur la route
Altitude de chaussage (montée) : 1282
Altitude de déchaussage (descente) : 1282
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Le Mappa - Cormet d'Arêches - Mont Coin - Face W - Le Mappa
Parti pour le mont Mirantin du Planay, je renonce vite à cet objectif vu le faible enneigement et la promesse d’une bonne galère au départ.
Direction le Mappa où Toz disait être monté en voiture jusqu’au barrage de St Guérin. Tentant. La route est glissante et mes pneux neige vieillissants ne me permettent pas de faire plus de 100m. Décidément.
Je chausse à le Mappa en me disant qu’il faudra faire attention au retour, les passages glacés de la route sont autant de piège dont mon casque ne me protégera pas. Déchaussage au barrage.
Le Grand Mont par le col de la Louze n’a pas suffisamment de neige pour que ce soit un plaisir, la Pointe de Riondet, je l’ai faite il y a peu. Allons voir au fond où les faces N ont dû garder leur poudre.
Petite hésitation quand j’arrive au Darbelay pour le Mont Coin.
Il y a longtemps que je ne suis pas allé au Cormet d’Arêches et le tour du Crêt du Rey pourrait être une option intéressante. Douceur quand j’arrive au Cormet. La neige commence à coller. Il est un peu tard pour envisager ce tour. A deux, c’est possible, seul il faut savoir se garder une marge de manœuvre.
Et finalement j’opterai pour le Mont Coin par la Croix du Berger, itinéraire que je n’avais jamais fait et qui vaut le détour. Gros bottage vers 2250m qui m’oblige à farter mes peaux. Ça tiendra jusqu’à 50m sous le sommet.
C’est vrai que le panorama est grandiose.
Vers 15h il faut descendre. Il m’a fallu batailler avec les requins pour rejoindre la face W et puis c’est la poudre légèrement croutée en surface. Un vent léger et le soir arrivant, le froid s’installe déjà. En choisissant bien, on trouve son bonheur entre mottes de terre, herbes n’ayant pas renoncées à se faire dorer par le soleil du soir avant de se cacher sous la neige, et rochers à peine recouverts.
Deux déchaussages, et me voilà vite à la voiture. La route aura été bien plus accueillante qu’imaginée.
Une bien belle journée, absolument seul si ce n’est la rencontre d’un skieur nordique qui montait au Crêt du Bœuf.
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