Départ : Bessans (village) (1732 m)
Topo associé : Ouille Allegra, sud ouest
Sommet associé : Ouille Allegra (3130 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1400 m.
Ski : 2.2
Sortie du vendredi 7 avril 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beauEtat de la route : ok
Altitude du parking :
Altitude de chaussage (montée) : 1950 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1740 m
Activité avalancheuse observée : RAS
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Sommet | 3130 - 2800 m | 11h30 | Dure | |||
Pente | 2800 - 2100 m | 11h40 | Moquette | Fond "fragile" | ||
Retour par la piste | 2100 - 1740 m | Névé | Descente dans les coulées |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par HDlameije)
La cible du jour, c'est le Charbonnel, objectif préparé de longue date. Nous avons Albert et moi, intégré le parcours depuis de nombreuses années. On le répète dans notre tête comme un slalomeur prépare sa course.
Depuis plusieurs semaines je sens la forme revenir. Je m'entraine en retrouvant le goût du dénivelé. Il me semble que c'est le moment d'y aller. Le déclencheur aura été la très belle courses d'Olivier semaine dernière. Pour une fois, on établi notre camp de base à Bessans, la veille. On ira jusqu'à Vincendières avec les grosses jumelles où pendant deux heures, et beaucoup de plaisir, on scrutera l'ensemble de l'itinéraire.
Un désaccord intervient entre la météo de Bonneval (risque 3 marqué) et MF qui donne risque 2. Zéro heure de sommeil pour moi la veille, un rhum pour Albert. C'est trop pour se lancer.
Pour amortir nos kms et la nuit en gîte, je propose l'Albaron par la Buffaz (dont j'avais redescendu les 600 derniers mètres de D- à pied il y a quelques années faute de neige). L'accès au petit Bechet est pénible. Le reste est une montée tranquille, sur neige dure. On se retrouvera à l'Ouille d'Allegra, ce n'était pas prévu.
Toute la journée, notre regard était dirigé vers le Charbonnel. On scrutait avec les petites jumelles quand on voit des traces se former dans les cascades. Puis apparaissent 2 autres skieurs. A midi ils se retrouvent au sommet. on suivra toute leur descente jusqu'au dernier goulet. Bravo à eux.
La question : et nous ? Aurons nous un jour la chance de faire ce sommet mythique, tellement désiré ? Notre temps n'est-il pas passé ?
PS : 12 heures de sommeil au retour (et autant ce soir j'imagine). Pas de photos, l'appareil étant resté dans la voiture.