Départ : La Ruchère (1120 m)
Topo associé : Petit Som, Couloir Ouest en boucle depuis la Ruchère
Sommet associé : Petit Som (1772 m)
Orientation : T
Dénivelé : 630 m.
Ski : 3.3
Sortie du lundi 6 mars 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Neige, vent fortEtat de la route : sec
Altitude du parking : 1120
Altitude de chaussage (montée) : 1120
Altitude de déchaussage (descente) : 1170
Activité avalancheuse observée : plaque déclenchée dans l'accès au couloir
[Message de la modération] Merci de compléter les conditions de neige
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Parking | 1120 | 8h | 2 cm / 15 cm | Poudre lourde | ||
Sous le col de Léchaud | 1500 | N | 8h45 | 0 à 30 cm / ? | Poudre tassée | Plaques en cours |
Couloir W | 1600 | W | 9h15 | 0 à 10 cm / ? | Soufflée | Accumulations |
Pente sous le couloir | 1500 | W | 9h20 | 0 à 50 cm / ? | Poudre tassée | **** |
Forêt sous le cold ela Ruchère | 1300 | N | 9h30 | 10 cm / ? | Poudre lourde | En cours de transfo |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Couloir W > col de la Ruchère > descente par l'oratoire
Parti pour un éventuel créneau avant la tempête annoncée l'après-midi et la dégradation du manteau neigeux. La montée depuis le Habert est très agréable, une neige légère floconne un parfum de Noël sur les quelques centimètres tombés la nuit, la forêt est délicieusement calme.
Un coup d’œil au passage sur les purges habituelles avant le col des Balmettes, et voici la combe de Léchaud. Changement d'ambiance, ça bastonne de plus en plus à l'approche du col, la visibilité est proche de zéro, je navigue un peu au jugé pour éviter "la" plaque du versant nord. Le col est largement décapé, en herbe, je file vers le couloir W, que j'imagine peut-être protégé du gros transport de neige en cours.
Las, la combe d'accès au couloir n'a pas l'air bien saine, je trouve une bonne verne pour attacher un bout de corde, et je commence à tabasser la pente. Bingo, ça part sur 15cm d'épaisseur et 10m de large.
Le couloir est très sec. Quelques petites accumulations permettent toutefois un bon ski entre les plaques de glace apparentes et les rochers. En dessous, la descente sur le col de la Ruchère est excellente. Au vent, que de l'herbe, sous le vent, une grosse couche de poudre lourde 5*.
Arrivé au col, la question se pose de comment continuer ? Je dois forcément remonter quelque part, et la plaque déclenchée en haut du couloir en laisse présager d'autres, non testables à la montée. La prudence impose d'en rester là, retour par la piste forestière de l'Oratoire, avec un super ski sur poudre en cours de transfo.
Commentaires
Excellent compte-rendu, clair et précis, et vivant en même temps; l'indication de l'heure de départ et de fin serait un plus 🙂
Et les conditions de neige dans le champ condition de neige serait aussi un plus 😉
@Vivagel : 🙂 Parking 8h Petit Som 9h parking 9h45
@Pierre : Je suppose que "le champ" est la pente au bas du couloir. Si c'est ça, j'ai détaillé les conditions de neige dans le récit. Si c'est autre chose, merci de préciser 😉
Le champ c'est au sens informatique du terme 😄 . Quand tu rédiges ton CR, il y a le champ "météo", le champ "Récit de la sortie" et la champ "conditions de neige".
Toutes les informations sur la neige, sa qualité, sa quantité, l'activité avalancheuse, doivent être saisies là pour être exploitées au mieux par les gens qui consultent le site.
la combe d'accès au couloir n'a pas l'air bien saine, je trouve une bonne verne pour attacher un bout de corde, et je commence à tabasser la pente. Bingo, ça part sur 15cm d'épaisseur et 10m de large.
Le couloir est très sec.
Ah ben oui, ce n'est pas en purgeant le couloir alors qu'il neige toujours que le remplissage s'améliorera !
Pourquoi descendre ce couloir alors qu'on sait qu'on va tout faire partir ?
Alors qu'en attendant la fin de la chute (mercredi matin) voire un peu plus, ça laisse le temps à la neige d'accrocher. On peut alors le descendre sans tout faire partir, c'est plus sécurit, ça en laisse pour les suivants, et ça conserve le remplissage, qui s'améliorera à la chute suivante, etc.
Ce couloir est descendu n'importe quand, résultat il n'arrive jamais à s'enneiger correctement.
Désolé, tu as peut être l'impression d'avoir fait un exploit en bravant les éléments, mais moi j'appelle ça tout simplement du vandalisme !
Enfin bon, on ne va pas faire un fromage pour un couloir de 30m de D- 😎
@Bubu : en fait, ma purge est partie dans le couloir, ce qui l'a plutôt rempli ????
Sinon, je suis entièrement d'accord avec toi, haro sur tous ces skieurs qui font rien qu'à skier avant moi, me privant de descentes de rêve dans des pentes vierges. Ça te dirait de créer un mouvement intégriste genre MCAMTS (Mon Couloir À Moi Tout Seul) ?
Il va reneiger toute la nuit et encore demain ; le fromage on le garde pour la fondue 🙂