Départ : Abriès (village) (1543 m)
Topo associé : Pic de Clausis, par la Montagne du Malrif
Sommet associé : Pic de Clausis (2915 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1300 m.
Ski : 2.1
Sortie du mercredi 1 mars 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau mais vent tempétueux au dessus de 2000mEtat de la route : verglacée
Altitude du parking : 1540
Altitude de chaussage (montée) : 1540
Altitude de déchaussage (descente) : 1540
Petite couche de neige récente souflée sans sous couche sous 2000, fonte rapide dans l’après midi (5-10cm).
Poudre pas trop abimée par le mélézet entre 2050 et 2400 (20/30cm).
Irrégulière plus haut, couche de fraiche souvent disparue (décapée) en ouest, ou au contraire grosses accumulations côté est.
Vent tempétueux, ça continue à déposer en permanence, ça se calme un peu quand même dans l’après midi.
Manteau très instable, deux petites plaques parties toutes seules (dans la nuit ?), accumulations dépassant le mètre.
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Idem top, antécime sud au lieu du sommet
Après la tempête de mardi (enfin plus pour le vent que la neige), choix d’un itinéraire plus pour la ballade que pour le ski, le plus safe possible. Départ du village d’Abries, y en a pas lourd mais ça passe en peaux.
Montée par le chemin de croix au lever du jour, spectacle garanti !
Belle ambiance aussi un peu plus haut dans les ruines du hameau du villard d’Abries.
Ensuite traversée par la piste menant aux alpages, seul endroit correctement enneigé. Plus je monte plus ça souffle…
A partir du mélézet, en basculant en versant ouest, meilleures conditions de neige, mais vent de plus en plus fort devenant glacial.
Mais ce n’est rien comparé aux croupes sommitales : c’est la tempête, obligé de passer côté est de la croupe, en prenant de la distance car c’est bien chargé sous les crêtes en est.
Sous le sommet (point 2799, sorte d’antécime sud de la cime de Clausis), obligé de repasser en ouest, les pentes est me semblant trop dangereuses avec des pentes atteignant les 30°.
J’aurais pu faire demi tour, mais l’ambiance de la tempête me pousse à braver les éléments, l’ascension prenant une autre dimension, comme si j’allais vaincre un sommet majeur, alors que je suis pourtant sur une antécime « quelconque ». La force des éléments pousse presque à l’admiration, on en prend plein la g….. mais c’est beau, ce déchainement de la nature.
Descente correcte en neige dure ou en bordure des accumulations, si ce n’est que le vent gêne la progression.
Plus bas c’est la récompense, belle poudreuse dans le mélézet un peu abrité du vent. Ensuite, c’est le chemin en pousse bâtons, ça passe parfois sur pas grand-chose, mais bon celui-ci me ramène au village moyennant un déchaussage.
Itinéraire éphémère car en fin de journée, tout a fondu jusque plus de 1800, portage conséquent à prévoir de nouveau dès demain…