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Crête des Eysselières, Traversée SW > NE depuis Ceillac Départ : Ceillac (vallée du Cristillan) (1650 m)
Topo associé : Crête des Eysselières, Traversée SW > NE depuis Ceillac
Sommet associé : Crête des Eysselières (2425 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 775 m.
Ski : 3.1
Sortie du mardi 28 février 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Mauvais, neige et vent, bonne visiA peu près 30cm de tombé à 2500m, mais gros gros vent d'W, ça corniche et plaque fort
Altitude de chaussage (montée) : ceillac, une dizaine de poudre sur rien
Altitude de déchaussage (descente) : ceillac par la route du Christian, redevenue blanche
Activité avalancheuse observée : gros transport de neige fraiche, belle corniche à l'entrée du couloir SE, quelques petites plaques d'une trentaine de cm dans les mouvements de pente un peu raides. Méfiance.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par Jeroen)
En 12 heures les conditions se sont bien améliorées !
Il neige a Ceillac depuis ce matin, avec du vent. On attend l'après midi histoire de laisser le temps que ça pose.
Départ 14h entre les herbes qui depassent, il n'est vraiment pas tombé beaucoup à 1600. Très vite la forêt nous offre un bel abri et une très jolie ambiance hivernale.
On debouche au niveau des pentes sommitales, ça souffle un peu mais rien de terrible. On trace dans 25/30 de poudre la pente peu raide jusqu'à la crête.
Un petit doute nous prend alors, corniche, transport, plaques ? On tente de trouver une entrée, alors que la tempête se lève. Ce sont des m3 de neige qui nous passent au dessus de la tête et qui filent dans le couloir NE.
On est obligés de redescendre de quelques dizaines de mètres pour se protéger un peu. Passe 3 minutes, ça se calme. On se retourne, toute la pente qu'on venait de tracer dans 25/30 de poudre est grise. Décapée !
On profite de l'accalmie pour tailler la corniche et se jeter dans le couloir, protégés par quelques arbres à cet endroit.
Belle quantité de poudre, ça skie tout seul. On se mefie quand même des accidents de terrain, et effectivement on déclenche une ou deux petites plaques, sans gravité.
Dessous la pente se calme, et le ski est toujours aussi bon, ça tourne avec les oreilles, sauf localement sur une centaine de mètres ou l'on sent un fond dur irrégulier, reste d'anciennes traces ou peut-être d'une ancienne coulée.
Ça reste très bon jusqu'au ruisseau qui passe sans problème, ensuite partie de pousse bâton sur la route du melezet enneigée.
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