Départ : Seythenex (station du Vargnoz) (1150 m)
Topo associé : Petite Sambuy, depuis la station
Sommet associé : Petite Sambuy (2107 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 980 m.
Ski : 1.3
Sortie du dimanche 12 février 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Un beau voile de grisailleÉtat de la route : du goudron et des plumes
Altitude du parking :1150 m
Altitude de chaussage (montée) : 1150 m
Altitude de déchaussage (descente) :1150 m
Activité avalancheuse observée : RAS
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Piste | 1150-1850 | N | 7h30 | Damée | On s'est pas fait gronder | |
Combe | 1850-2100 | N | 9h30 | Soufflée | ||
Banc | 2100-1600 | NW | 10h | Soufflée | Le haut du banc est un peu déplumé par le vent | |
Chemin retour | 1600-1500 | NE | 10h15 | Damée |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Le Bombé, Le Clem
Une petite sortie pour une reprise bien tranquille.
Depuis le temps que l'on vocifère sur ce début de fin d'hiver, on décide avec le Bombé d'unir nos faibles volontés pour tenter de chasser l'esprit de l'ours grognon qui nous envahit de plus en plus facilement au fil des zans surtout quand la réglisse pas.
Le Bref nous ayant posé un lapin, suite à la sortie d'un renard ou le contraire, on complète notre duo émérite d'un troisième comparse que je n'ai eu aucun mal à convaincre. "On va faire du ski de rando, ça va te faire du bien, aller fait un effort, tu viens t'as pas le choix, je suis ton père, merde alors !". C'est beau la cohésion familiale...
Mal m'en a pris, il a la caisse, il dit rien il avance tranquille avec un plomb à chaque pieds et une fraicheur qui me ferait perdre le mieux, d'aplomb. La remontée par la piste une formalité, les quelques conversions de la combe ne l'affole même pas... Avec le Bombé nous arrivons au col, les vêtement emplis de sueur, lui ça va, presque sec... Du haut de ces 14 ans, il nous a juste rappeler une chose : qui dit sport, dit entrainement. Lui il s'entraine, alors que nous, on en traine des prétextes et des excuses pour justifier notre état de non forme.
Bon on reprend notre souffle, nos esprits et nos espoirs de supériorité : on va le pourrir à la descente, une neige compliquée, une ambiance assez engagée, ça va le calmer ce jeune arrogant.
Et bien non, il a un petit passif de skieur mangeur de piquets et il aime bien envoyer la soudure... Dans la linguale, ma perfidie fut mise au banc et ce passage enterra mes velléités de supériorités patriarcales. Faut s'y résoudre lui il ne fera que progresser, moi non.
Ce vague instant de spleen fut chasser par une idée commune avec le Bombé. On range tout dans l'auto et direction le bar, une belle et bonne descente qui nous y attend et sur ce terrain on n'est pas des manches... Pour l'instant on est encore devant...
Merci au patron de "L'avalanche" et à son équipe pour l'accueil et le cadre, je fonce sur tripote viseur pour y déposer un avis.