Départ : Pont de la Serre (1633 m)
Topo associé : Le Grand Coyer, Grand Coyer N > Carton N > Lançonet N
Sommet associé : Le Grand Coyer (2693 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1600 m.
Ski : 3.3
Sortie du jeudi 15 décembre 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
SoleilEtat de la route : Ok
Altitude du parking : 1680
A peu être pris un peu plus le vent qu'a d'autres endroits. Bonne couche de vieille poudre / face plane dans un bon secteur nord. Crouté ailleurs suivant l'exposition au soleil. Dure voir très dure sur certaines faces S.
Face N du Grand Coyer : *** à 3*sup.
Face N du Carton : **** à *****
Cirque NE sous le Lançonet : ****
Altitude de chaussage (montée) : 1950
Altitude de déchaussage (descente) : 2000
Activité avalancheuse observée : RAS
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Cabane de Mouries | 2000 | 5 / 30 | Poudre |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Aller chercher le Grand Coyer par son interminable versant N, ça ne peut pas faire rêver un skieur de rando normalement constitué. Mais à bien y regarder, en accrochant ensuite le sommet du Carton puis la tête du Lançonet pour un dénivelé modique, le retour devient bien skiant et la visite dans ce secteur sauvage et étonnant se trouve rentabilisé.
Montée sans histoire, si ce n'est que le calme attendu sur le grand plateau des lacs de Lignin était un peu troublé par un hélicoptère de l'armée en mode "auto école".
Remontée du Grand Coyer par sa face E, en crampons, dans une neige dure ou croutée désagréable dans le raide pied de la face, puis Ok.
Descente droit sous le sommet puis dans le couloir. Descente prudente car je m'attendais à une neige changeante et croutée par le vent, mais il n'en fut rien.
Ensuite, sommet du carton, qui porte mal son nom, car même si la montée était désagréable sur un neige dure pleine de petits pénitents de glace, la descente face N en poudre était le meilleur moment de la journée.
Remontée au Petit Coyer en crampons car la neige était vitrifié par place. Erreur stratégique, il aurait été plus simple et plus rapide de se laisser glisser jusque au pied de la tête du Lançonet puis d'y remonter, plutôt que de se faner la longue arrête.
Descente par le petit cirque NE du Lançonet pour rejoindre la cabane de Mouriès.