Départ : Rossbode - route du Nufenen (2303 m)
Topo associé : Fülhorn, Normale depuis le col du Nufenen
Sommet associé : Fülhorn (2863 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 270 m.
Ski : 2.2
Sortie du samedi 13 août 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau temps sans vent, 8°C au col à 6:00Etat de la route : dégagée
Altitude du parking : 2303
Le névé s'est révélé très agréable à skier, lisse et sans pierres. Le bon regel nocturne associé à la douceur diurne a permis du très bon ski. Encore bon pour quelques jours maintenant que les journées sont plus courtes et le soleil plus ras.
Altitude de chaussage (montée) : 2480
Altitude de déchaussage (descente) : 2480
Activité avalancheuse observée : nada
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Combe | 2500 | NE | 07:00 | 1/50 | Névé | Belle neige de névé, lisse et bien revenue |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Pour cette petite couenne, le prétexte - outre celui de cocher la case aoûtienne - était de faire quelques globules à plus de 2500m en vue de mon prochain trek au Pérou. J’active Cuzco, pour paraphraser le navigateur au bonnet rouge. Reste à trouver la neige … au terme de longues méditations sur les cartes helvètes, je me remémore un itinéraire repéré il y a quelque temps. Le Fülhorn recèle un vallon perché qui devrait retenir la précieuse matière jusqu’en cette saison avancée. Arrivé au col du Nufenen, le verdict est positif : une petite ligne blanche en pointillés serpente aléatoirement au milieu de vastes prairies vertes, telle la signature d’un employé de la DDE après un apéro trop appuyé. Après 15 minutes de marche sur la route du barrage, et à peine 10 minutes de portage dans les pâturages, j’atteins le névé à 2480, et je chausse mes skis que je ne quitterai qu’à deux courtes reprises pour quelques mètres. Vingt minutes plus tard, voilà l’épaule du Fülhorn à 2750m, le collet est gardé par une belle congère en neige dure qui réserve presque un peu de technicité pour sortir skis aux pieds. Cela nous fait un ratio de 58% (250 de ski + 180 de portage) : je névé pas me plaindre… La descente est très bonne, sur une neige propre juste revenue, dans ces ambiances estivales à la saveur unique : un couloir blanc cerné de pentes herbeuses où paissent des moutons interloqués (à moins qu’ils s’en foutent). Retour à Airolo à 8h30 pour un excellent cappuccino, et à Lugano juste à temps pour préparer le pique nique familial.