Col de Laurichard, depuis le col du Lautaret

Sortie du dimanche 10 avril 2016

pollo

Conditions nivologiques, accès & météo

Léger voile avec vent du Sud bien établi à 5-10 km/h
Etat de la route : déneigée Altitude du parking : 2030m
Bon regel en profondeur dès le col

Altitude de chaussage (montée) : 2030m
Altitude de déchaussage (descente) :2030m

Activité avalancheuse observée : beaucoup de boules à proximité des crêtes ; une gande coulée sur le versant combeynot

Skiabilité : 🙂 Bonne

Compte rendu

Avec Loïc

La seconde sortie d'initiation de Loïc a le même dénivelé que la précédente mais on passe de la forêt chartroussine et de sommets à l'enneigement moribond à la large combe de Laurichard et aux sommets de l'Oisans couverts de neige aux tons safranés à basse altitude et virginal à plus haute altitude. Les sommets platrés par les récentes chutes sont justes magnifiques.
Peu de monde au départ et ça file qui vers Combeynot, qui vers le couloir de Roc Noir, qui vers le col de Laurichard.
Dans le premier raidillon, la couche récente n'adhère pas sur la sous-couche orangée et gelée. Loïc expérimente donc les couteaux. Je ne me souvenais pas de la longueur du plat qui mène à la pente terminale. Cela laisse le temps de contempler les pentes ravagées par les boules sous la pyramide de Laurichard mais aussi les skieurs engagés dans la remontée du couloir du Roc Noir. Ca semble bien remonter dans le cône, ça a l'air plus laborieux ensuite (boules dures ??). Entre neige dure sous la couche récente et boules, la remontée de la dernière pente est un peu laborieuse mais la vue sur le glacier de l'homme depuis le col nous récompense de nos efforts.
Après quelques virages entre les boules, une longue traversée et une petite remontée en escaliers nous ramènent vers une pente orientée NW repérée à la montée. La descente dans une petite couche de poudreuse sur fond dur y est excellente. Sur le plat, nous contemplons la procession qui remonte vers le Pic Blanc. Après le plat, une deuxième combinette de même orientation nous permet de prolonger le plaisir d'une poudreuse inespérée avant que nous ne profitions d'une neige transfo (qui aurait mérité un peu poil plus de décaillage pour être parfaite) pour rejoindre le col.

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