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Grande Ruine, Voie normale Départ : Villar d'Arêne (Pont d'Arsine) (1667 m)
Topo associé : Grande Ruine, Voie normale
Sommet associé : Grande Ruine (3765 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 2100 m.
Ski : 3.2
Sortie du dimanche 10 mai 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
vendredi averses, grand beau samedi-dimancheEtat de la route : OK par le Lautaret (la route de Grenoble à la Grave est fermée)
Altitude du parking : 1700Neige absente jusqu'aux sources de la Romanche, molle à la montée (07h30), plus portante à partir du canyon. Neige de printemps dimanche (couteaux utiles pour la montée), quelques cm de fraîche au-dessus de 3500. Beaucoup de fraîche non portante pour la pente terminale. Descente en moquette jusqu'au glacier de la Plate des Agneaux qui justifie les ***, puis névé (puis rien).
Altitude de chaussage (montée) : 2170
Altitude de déchaussage (descente) : 2190
Activité avalancheuse observée : quelques coulées de fraîche dans les pentes N les plus raides
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par DomDan34)
Avec Dan sans Dom, GérardA, Catherine, Pierre, Jean-Michel
jour 1 refuge de l'Alpe ; jour 2 Adèle Planchard, jour 3 brèche Giraud-Lezin
Après quelques déboires pour trouver chaussures à mon pied (j'en avais pris une à Dom et une à moi...), montée au refuge de l'Alpe vendredi 8 en fin de journée en passant entre les gouttes. Bon accueil, bon repas.
Samedi, le ciel se dégage et nous partons skis sur le sac à 6h. Aux sources de la Romanche, entre les rochers et les plaques de neige, où à pied on enfonce parfois jusqu'à mi-cuisse, le sac se fait de plus en plus lourd. On trouve enfin un enneigement quasi-continu vers 2170, mais ce n'est qu'au départ du canyon que nous apprécions pleinement la montée sur une neige bien portante. Exercices de conversion dans le canyon de gauche (celui de droite est vraiment trop étroit), pas toujours faciles pour ceux (celle) qui ont le tibia sensible et des skis pas ultra-légers. Dans le haut ceux qui ont un matériel ancien, ou mal entretenu (?), ramassent un kg de neige à chaque pas, et c'est vers 11h30 que nous arrivons à Adèle Planchard. Selon les goûts, bière, plat de pâtes, sieste dans le dortoir ou sur la table au soleil, lecture, contemplation... et soirée sympathique avec les lasagnes d'Aurélien, le crumble de Noémie, et un breuvage rose délicieux.
Dimanche toujours grand beau, excellent regel, et nous mettons les couteaux dès le départ à 6h30. À la brèche Giraud-Lezin nous posons les skis, et le groupe se sépare entre ceux qui tentent le sommet et ceux qui contemplent. L'épaisseur de plus en plus importante de neige fraiche non-portante ayant rebuté nos 2 prédécesseurs dans la directe par le couloir, nous tentons sans plus de succès de rejoindre l'arête plus directement par la gauche et rebroussons chemin (NB d'autres ont tout de même atteint le sommet par le couloir en rejoignant les rochers à droite). Le groupe reconstitué entame la descente à 10h et c'est un véritable régal, sur une moquette dont les poils se rallongent au cours de la descente, par le couloir au SE du col des Neiges puis les petits canyons. Dans le bas du glacier de la Plate des Agneaux nous tirons plutôt rive gauche, où la neige est encore dure, mais devons rapidement déchausser. Après une collation bien méritée nous repartons skis sur le sac pour une randonnée pédestre de 2h40, récompensée par une toilette dans la Romanche avant de se désaltérer au gîte du pas de l'Âne.
En résumé, un excellent week-end, avec certes "un peu" de portage, pour clore la saison de ski du CAF Montpellier (à moins que...?). Je ne fais pas de commentaires sur le paysage, mais compte sur zoom pour mettre les photos (merci).
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