Départ : Saint Christophe en Oisans (Les Granges) (1340 m)
Topo associé : Tête de Lauranoure, sommet central, Voie Normale
Sommet associé : Tête de Lauranoure, sommet central (3325 m)
Orientation : N
Dénivelé : 2000 m.
Ski : 4.1
Sortie du mercredi 15 avril 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
Temps exceptionnel, chaud et sans aucun vent même à 3200mEtat de la route : ok
Altitude du parking : 1340
Selle sommitale: neige plutôt poudreuse un peu travaillée, parfois durcie.
Pente au dessus du verrou: transfo, très sécurisante, bien revenue à 9h+
Sous le verrou: rive droite, bonne poudreuse encore à l'ombre.
Partie inférieure du vallon: transfo, moumoute superbe.
Altitude de chaussage (montée) : refuge
Altitude de déchaussage (descente) : refuge
Activité avalancheuse observée : quelques grosses coulées dans le bas du vallon, mais rien d'exceptionnel.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par axar)
Il fallait revenir, 8 ans après avoir échoué à franchir le verrou et la pente du dessus, pour cause de neige inconsistante.
Cette fois, tout fut quasi parfait: montée nocturne à l'Alpe du Pin, le refuge (5 étoiles!) pour nous seuls, un réveil aux aurores et une grosse motivation à ne pas buter au même endroit, quoiqu'il arrive!
Le vallon est vraiment efficace, il n'y a pas de temps mort et ça dénivelle tout du long. On arrive assez vite au verrou finalement, et une fine langue de neige permet de le franchir, à l'aise. Au dessus, il faut être tôt: la pente ne regèle qu'en surface en raison des dalles sous-jacentes. Si la croûte se brise, on perd les appuis dans une semoule inextricable. Le tout dans un bon 45°, heureusement assez court.
Nous avons poussé jusqu'au plus haut point skiable, vers 3215m. Sans aucun vent, avec un beau soleil et un panorama de folie, l'attente des bonnes conditions de neige ne fut pas désagréable.
La descente fut parfaite aussi: passage technique en bonne neige, puis poudreuse puis transfo. Rien à dire!
La bière à la Cordée a permis de finir la journée comme il se doit - fêtant le succès qui brise la malédiction!
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Au siècle dernier c'est la pluie qui nous avait réveillés, on ne peut pas vraiment dire qu'on avait échoué.
En 2007 c'est le sucre (ou la semoule) qui nous avait arrêtés, impossible de s'y appuyer.
2015, retour gagnant, comme quoi il faut être persévérant !
Une course qui mériterait peut-être d'être faite plus tôt en saison (?) à condition d'être sûr de la stabilité du manteau (mais peut-on jamais en être vraiment sûr...).