Départ : Aldesago (520 m)
Topo associé : Monte Brè, depuis Aldesago par la forêt versant Nord
Sommet associé : Monte Brè (925 m)
Orientation : N
Dénivelé : 375 m.
Ski : 3.1
Sortie du dimanche 15 février 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
Chutes de neige de la nuit, s'estompant avec un redoux marqué.Etat de la route : sans objet
Altitude du parking : 550
Belle quantité de neige, bien portante et skiante malgré l'humidification rapide. Pas de sous-couche mais le terrain s'y prête bien.
Altitude de chaussage (montée) : 550
Altitude de déchaussage (descente) : 550
Activité avalancheuse observée : néant
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Aldesago | 550 | SW | 13:00 | 20/20 | Poudre lourde | |
Brè Paese | 820 | N | 13:45 | 30/45 | Poudre tassée | |
Monte Brè | 925 | N | 14:00 | 50/40 | Poudre tassée |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Même les skieurs ont le droit à une grasse matinée. Réveil tardif ce dimanche, et ô surprise, la neige annoncée est tombée dru. Le jardin est bien plâtré et les palmiers ploient sous une neige déjà lourde. Petite balade à pied histoire de tâter le terrain. Une vraie neige à bonhomme de neige. Mais ... après la nocturne au monte Brè depuis la maison le mois dernier, la tentation est trop forte de remettre le couvert. Avalant un rapide déjeuner, je chausse devant la maison, et tente une variante de montée par le sentier forestier Nord. Malgré l'humidité, ça ne botte pas, et la forêt est vite avalée, déjà les premières maisons de Brè Paese pointent à travers le gris et le blanc. Dans le village, deux gamins ont sorti les luges et marquent l'arrêt devant cet énergumène qui brasse dans 50cm de mascarpone. Rapidement le sommet est atteint. Descente étonnamment bonne dans la forêt sous le sommet, par des pentes plutôt raides qui aident à manoeuvrer dans cette grosse neige. Arrivé à la première route, au lieu de longer benoîtement jusqu'au village, je tente le quitte ou double et pousse "bré dans l'pentu" dans la forêt jusqu'à la cote 700. Pas si mal ! Pas de touchette et me voilà sur le chemin forestier, glissant paisiblement jusqu'au village. C'est avec la banane que je déchausse dans le jardin sous le regard interloqué de mon épouse. Un luxe indescriptible !