Départ : La Plagne (1060 m)
Topo associé : Mont Granier, Par la grotte Colon
Sommet associé : Mont Granier (1933 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1600 m.
Ski : 3.3
Sortie du mercredi 11 février 2015
Marco, berny, DavidS38, Isabelle
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, chaudEtat de la route : noire
Altitude du parking :
870Bonne trace de montée au pas de la Porte. Un peu raide et zippante par endroit.
Face E : poudre un peu lourde mais bien agréable.
Descente sur la grotte : de tout. Pourrie au soleil, poudreuse plus ou moins croutée, poudreuse tassée dans l'axe. Bof.
Descente sur la Plagne. Mélange de nougat et de colle à tapisserie en forêt.
Encore poudreuse dans les champs à la fin
Altitude de chaussage (montée) : 870
Altitude de déchaussage (descente) :
Activité avalancheuse observée : rien vu
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par Marco)
Baraque forestière, pas de la Porte, sommet N, descente E, sommet S, grotte Colon, La Plagne, station du Granier
Belle sortie dans un cadre grandiose.
Première sortie de la saison avec Isa qui me permet de retrouver David que je n’avais pas vu depuis longtemps et de faire la connaissance de Berny qui se remet de son pétage de genou.
Une petite sortie avec peu de déniv m’allait bien, car j’étais sorti hier, d’autant plus que je voulais rentrer assez tôt, mais j’aurais dû le préciser ;-)
J’aurais dû aussi mieux regarder les topos aussi, surtout qu’avec la sortie de la veille je me doutais que la neige allait être très moyenne.
La montée est assez vite avalée malgré une trace zippante dans le raide. Isa n’est pas à son avantage avec ses vieilles peaux.
Une fois sur le plateau, par contre, elle titille la testostérone des trois mâles en imprimant un rythme soutenu. Ils arrivent quand même à rester dans son sillage, l’honneur masculin est sauf...
Après une pause au sommet Nord on rejoint, à 11h, l’entrée des barres de Tencovaz, projet de descente initial.
Deux gars en split viennent d’en sortir et nous déconseillent d’y aller tout de suite : c’est encore à l’ombre et gelé/crouté.
On décide de descendre le plateau versant E en attendant. Neige un peu lourde mais bien agréable, à part les scialets omniprésents.
On quitte le golf 18000 trous et on remonte dans la canicule vers le sommet Sud car ils ont décidé de descendre finalement par la grotte Colon.
Je me dis que mourir là ou dans les barres de Tencovaz, c’est égal.
Après quelques tergiversations pour trouver le départ (je les laisse décider, je suis en mode "parisien qui descend du car" depuis le début) c’est parti par une étroiture où il ne reste plus beaucoup de neige pour moi. C’est le lot de tout élément faible en société.
Je négocie la descente vers la grotte Colon prudemment mais assez sereinement pour apprécier le cadre grandiose et faire des photos.
Petit serrage de fesses tout de même dans l'étroiture (resserrement du Colon ?)
La vire passe assez bien et la visite de la grotte inoubliable.
La suite est un peu plus chaotique. Le but était de rejoindre Tencovaz donc de tirer à droite à un moment, mais quand ?
David le leader du groupe disparaît dans la forêt avec Isa. Je reste avec Berny qui a peur de se péter encore une fois les ligaments croisés. Ca tombe bien toute la forêt est en "neige à genoux". Finalement on se retrouve à la Plagne, Berny en bas du village et moi en haut, et oui on a réussi à se perdre sur la fin…
Après un certain temps d’attente à ne savoir que faire, Isa me téléphone, ils sont au dessus, aux granges du Priz, où il aurait fallu prendre à droite. Plutôt que nous dire de remonter, ils descendent sur nous mais en nous disant qu’il faudra remonter. Je commence à mettre mes peaux mais Isa me dit de descendre en bas du village où ils ont rejoint Berny
Chouette me dis-je, ils ont changé d’avis, on va faire du stop comme c’était prévu d’ailleurs (mais de la station du Granier). J’enlève mes peaux et descend pour les rejoindre en me faisant gronder par un indigène parce je suis passé sur sa clôture.
Une fois que j’ai rejoint Isa, elle me dit de remettre mes peaux pour remonter d’où je viens (hi hi ! , j’en rigole encore).
Une fois remonté aux granges, on entame une traversée vers la station du Granier qui restera longtemps dans ma mémoire (il faut préciser que j’ai chopé une grosse ampoule au pied et que je suis un peu pressé). Si on avait la trace GPS, elle ressemblerait à une calligraphie arabe voire à des entrelacs celtiques.
Après longtemps, longtemps de plats, de remontées, de descentes raides et merdiques dans la forêt on arrive à la station. Isa et moi descendons par les pistes (enfin du bon ski !).
On arrive encore à perdre Berny et David qui ont pris dans la forêt.
Un long moment plus tard on les retrouve. Ils sont en train de remettre les peaux pour rejoindre le col du Granier (4km de piste à raquette, youpi !) et tenter de descendre sur la voiture à travers bois (ou par la vire centrale de la face N du Granier, je ne sais plus…)
Comme il est déjà 16h et que je suis déjà très en retard, je siffle la fin de la récré et incite Isa à mettre sa jupe courte et faire du stop.
Elle revient assez vite avec ma voiture mais Berny et David, qui avaient encore faim, sont partis monter le long des pistes. Finalement David arrive mais pas Berny dont le portable est HS.
On abandonne Berny et on pose David à leur voiture. J’espère qu’ils sont bien rentrés…
Morale : bien lire les topos et être bien d’accord sur le programme.
Une sortie mémorable toutefois qui donnera l’occasion plus tard de se taper sur les cuisses en buvant une bière.