Départ : Tournoux (1481 m)
Topo associé : Croix de Tournoux, versant E
Sommet associé : Croix de Tournoux (2400 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1100 m.
Ski : 2.2
Sortie du mardi 27 janvier 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps au départ à 8h30, ciel se voilant rapidement (pour se dégager lorsque nous étions de retour au pk (arrgh!), vent de NE dès la sortie de la forêtEtat de la route : quelques plaques de glace
Altitude du parking : 1500m
Altitude de chaussage (montée) : 1500m
Altitude de déchaussage (descente) :1500m
Activité avalancheuse observée : néant - néanmoins, le vent fait à nouveau son oeuvre, quelques zones déjà cartonnées vers le haut
En surface, neige poudreuse profonde d'environ 30 cm, sous-couche quasi inexistante, vigilance requise pour ne pas toucher des rochers
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Alain, Christian, Yves
Ah, que je me félicite d'avoir pris du repos dimanche ! A la lecture des CR, j'ai cru avoir cliqué sur le site de l'Equipe tant il y avait de buts marqués !
Changement de décor. Je sais, c'est un peu ballot de faire des kms pour randonner dans une région où la neige brille par son absence, alors qu'elle est à profusion sur le seuil de ma porte. Mais où est-il écrit que l'opportunisme nivologique doive primer sur l'amitié ?
Conduite par Christian, l'expert, tant en neige qu'en patois ubayen, notre équipe est allée chercher un joli itinéraire paisible plutôt que les embrouilles.
Mes compagnons étaient aux petits soins, je peux même dire que j'ai été choyée : un itinéraire reconnu à 7 reprises par Christian afin que j'y évolue en toute sécurité, les branches étaient enlevées sur mon chemin au fur et à mesure de mon avancement et la neige rapportée sur toute parcelle estimée insuffisamment enneigée pour mon confort. Certains avaient même mis des HE dans leurs chaussons afin de ne pas m'incommoder par des odeurs rustiques. Dauphinois et Savoyards, prenez de la graine ! Et tout çà dans un décor où les chaïs à peine recouverts de neige apportaient une note exotique.
Je sais bien qu'en général les locaux n'ont pas besoin d'une étrangère pour parler avantageusement de leur pays. Quoique. Un oeil neuf peut parfois s'avérer utile. Car, si je reprend les CR du coin, je trouve qu'il y a un réel déficit de valorisation. Timidité ou chasse gardée ?
Alors chers Ubayens, différez un peu votre sieste (il faut parfois savoir se faire attendre) et, après avoir enfilé vos charentaises, mettez-vous derrière vos claviers. En enfants gâtés qui ne connaissent pas les foules de Chamechaude où les chamois attendent pour couper la file comme vous en voiture devant un troupeau de bédigues menées par la plus lente des turges, ou encore celles de la Jasse où les premiers sont de retour au parking alors que d'autres se demandent encore s'ils feront le couloir du Pertuis ou celui de l'Infernet (et feront la Jasse comme toujours), donc vous, enfants gâtés dans une région riche en solitude, vous avez sûrement plus d'un sommet à chanter, plus d'une galère à nous conter et plus d'un rival à tacler.
Pour aujourd'hui, c'est moi qui, dans ma grande bonté, finirait le récit.
Le passage par le promontoire 2200m sous les Rochers de la Brêche vaut le (petit) détour et le chamois de service était à sa place.
Au sommet, on ne traine pas, la descente jusqu'à la piste était ma foi fort agréable et les 4km de piste tout à fait roulants. Aucun effort à produire. J'aime çà.