Départ : Pont de Lariane (Molines En Queyras, Fontgillarde) (2020 m)
Topo associé : Grand Queyras, versant Ouest
Sommet associé : Grand Queyras (3114 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1100 m.
Ski : 3.2
Sortie du jeudi 20 mars 2014
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps le matin, un peu de vent, brume arrivant de l'Italie au moment de la descente puis retour du beau temps dans le vallon de SégureEtat de la route : RAS
Altitude du parking : 2020mAltitude de chaussage (montée) : 2020m
Altitude de déchaussage (descente) : 1604m
Activité avalancheuse observée : néant
Neige dure à la montée versant W mais bon gripp et excellente trace dans la partie la plus raide, dans la descente en versant E poudreuse soufflée et tassée devenant de plus en plus lourde à partir de 2700m environ puis redevenant plus froide dans le vallon de Ségure orienté N
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par taramont)
Avec Jean, Jean-Louis, Paulette, Yves
Fontgillarde - Antécime 3080m du Grand Queyras - Epaule 3016m - Versant NE - Vallon de Ségure - Ristolas
Au moment de notre départ, les anciens de RVI n'ont pas encore émergés. Faut dire que la veille, à l'heure de l'apéro, ils ont effectué un retrait discret dans leur dortoir pour fêter les 72 ans de l'une des participantes à grand renfort de boissons reconstituantes.
Mais nous avons RDV à Fontgillarde avec d'autres lyonnais vaguement connus dans une autre vie également (quoi ! vous ne savez pas que le randonneur, comme les chats, a 7 vies ? n'avez-vous donc jamais cru mourir et en ouvrant les yeux vous être rendu compte que la vie vous était redonnée ?).
On nous propose le Grd Queyras en traversée. La bonne idée que voilà ! : un petit dénivelé de montée, 400m de descente et quelques kms en plus. Que demande le peuple ?
Et c'est parti au pont de Lariane où une foule de randonneurs s'égaille dans toutes les directions.
Comme à mon habitude, je traînasse en queue de peloton, portant la lanterne rouge en plein jour. Quand j'atteins la dépose des skis, les 3 lyonnais reviennent déjà de l'antécime. Galanterie oblige : ils ont la délicatesse d'attendre que j'ai rendu visite aux esprits de là-haut et en revienne dare dare.
C'est là que les italiens nous expédient leur excédent de masse nuageuse et la descente versant E est ponctuée de haltes pour attendre une éclaircie (ce qui, entre nous, m'arrange bien : çà me permet de souffler).
Au point 2750 environ, on vire un peu trop tôt au N et nous voilà contraints de rebrousser chemin sur une 30aine de m de dénivelée pour reprendre la trajectoire E jusqu'au verrou commode qui introduit au vallon de Ségure.
Encore une petite inattention et on passe un peu trop tard en rive D, ce qui donne lieu à une traversée de gué que chacun négocie selon son tempérament.
Puis, il n'y a plus qu'à se laisser glisser sur le LONG sentier du vallon de Ségure jusqu'à Ristolas.
Fin d'une très belle journée en agréable compagnie. Merci à Tasman de nous y avoir invités.
Nous quittons là J. Louis, notre Zwingelstein des temps modernes, qui continuera sans nous, non de bivouac en bivouac comme le brave Léon, mais d'Alice en Bernadette en passant par d'autres accortes gardiennes (bonnes cuisinières de préférence).
FIN DE LA SAISON 2 (HIVER)