Départ : Peynier (1420 m)
Topo associé : Dos de Chameau, par le vallon de l'Encoungoura
Sommet associé : Dos de Chameau (2596 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1150 m.
Ski : 3.1
Sortie du mardi 26 mars 2013
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau jusqu'à midi, chaud, pas de vent. Ensuite, des nuages s'installent au sommet.Etat de la route :
sèche avant la route de Peynier, très verglacée ensuite
Altitude du parking :
1350mAltitude de chaussage (montée) :
Altitude de déchaussage (descente) :
Activité avalancheuse observée : Quelques coulées déclenchées par mes soins en versant est pas grosses malgré la pente et l'horaire, reptations cachées par des ponts de neige (gaffe).
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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face est | 2500/2150m | E | 12h30 | 20cm / 2m | Poudre lourde | fallait pas moins de 90 au patin |
Encoungoura | 2100m | N | 13h | 20cm / 2m50 | Poudre | ***** |
forêt | 2000 / 1600m | N | 13h | 30 cm / 1m50 | Poudre | quelques zones croutées avec la neige déchargée des arbres |
forêt | 1400 m | N | 13h | 40 cm / 1m | Croutée | ou lourde si on passe au soleil |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec seul
topo, demi tour à 1500 m
"Coincé" par mes obligations matinales, je reste comme hier près de la maison, et en exposition nord et est, lesquelles sont a priori moins minées que les versants ouest. Le mistral étant peu actif, les pentes chauffent vite, et c'est la course. J'attaque la route de Peynier à 8h30 bien qu'un panneau sens interdit en déconseille l'accès à cause du verglas. Effectivement c'est ambiance, on se faufile sur une étroite passe de chasse neige entre des murs de neige de 1m 50. De plus, de grosses boules de glace sont tombées sur la route; la Xsara rendra les armes à 500m de Peynier, et finira tankée dans le bourrelet pendant une tentative de redescente à reculons. Je laisse la caisse là et c'est parti. Montée sans histoire, à part le brassage sur la pente finale. J'ai d'ailleurs bien failli finir dans une reptation planquée sous un pont de neige qui a cédé sous mon passage. Alors que j'arrive en crête, un gros nuage se pose sur l'Aiguillette, m'incitant à pas tenter le final aérien et risquer une descente dans le brouillard voire un grand plongeon. Avec les fats, la poudre bien lourde du versant est passe très bien d'autant que la sous couche est restée bien dure. La suite est une tuerie, notamment le fond du ravin en forêt, où tous les gros blocs sont recouverts et peuvent faire office de tremplin. Fin à 14h après un entrainement à la pelle de 45min, je réussis à sortir la voiture, juste avant que les potes appelés à la rescousse ne débarquent. Merci les gars! mais la prochaine fois, vous ferez la rando avec moi.