Départ : Col des Aravis (1486 m)
Topo associé : L'Etale, Couloir Combaz
Sommet associé : L'Etale (2483 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 5.1
Sortie du samedi 28 janvier 2012
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau, nuage et brouillard au col des aravisEtat de la route :
enneigée ce matin
Altitude du parking : 1486
Altitude de chaussage (montée) : 1486
Altitude de déchaussage (descente) :1486
Activité avalancheuse observée : Grosse avalanche de surface dans Combaz suite au passage de 3 skieurs avant nous. Le fond est trés dure mais la neige de surface part bien dans les faces raides.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Combe à marion | N | 07h00 | Poudre | 10 à 20 cm de neige sur fond dur | ||
couloir combaz | N | 10h30 | Poudre | 10 à 20 cm sur fond trés dur |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Lio
couloir Combaz depuis le col des Aravis
Bon avant de me prendre toutes les remarques des chauds du clavier, je préfére préciser que je rentre la sortie pour plusieurs raisons (malgré que celle-ci ai été faite il y a 2 jours):
- nous avons tenté la directe à droite
- les conditions de neige ont changées
- un passage est assez tendu et j'ai bien failli me mettre à la faute, c'est toujours bon à savoir.
Parti tôt ce matin (7h00 au parking), nous traçons tout le long dans la combe à Marion. Un groupe de 3 skieurs nous rejoins à 200km/h lancés sur nos traces.
Le groupe de 3 prend le relais et trace donc tout le couloir Combaz. Nous suivons leur option de passer direct à droite. De loin, ça a l'air bon mais de loin seulement. En effet, la directe repose par un endroit sur un rocher complétement délité. Les quelques passages en mixte sont tendus et je maudis plusieurs fois le rocher des Aravis. Malgré tout, cette option est la bonne car les 3 skieurs du dessus déclenche une bonne grosse poudre de surface qui balaie toute la façe coté gauche.
Au sommet le soleil rayonne et il est bien dur de se lancer dans cette face froide et bien raide. La première partie de la descente se passe bien. La poudre est bien sécurisante. On décide de faire la traversée, la directe pleine de rocher n'est pas conditions.
Au moment de traverser, grosse hésitation de Lio qui sort le piolet. Il passe. Au moment de me lancer, dans le petit couloir à gauche de la traversée, sur le virage sauté, mes skis viennent prendre l'arrière du couloir en cuvette et je pars complétement en arrière. J'arrive heureusement à me rattraper 3 métres plus bas mais grosse frayeur. Du coup, déchaussage, cramponnage dans du 50° pour retrouver la traversée (une bonne 1/2 heure de solitude). Il faut être prudent dans ce passage.
La tension redescend pour le reste de la descente en poudre ultra légére et sans un nuage.