Départ : Allemont la Traverse (1110 m)
Topo associé : Grand Charnier d'Allemont, Couloir N par la Cabane du Chazeau
Sommet associé : Grand Charnier d'Allemont (2777 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1530 m.
Ski : 4.2
Sortie du jeudi 6 avril 2006
fr. Timothée Lagabrielle op, Fred
Conditions nivologiques, accès & météo
Mer de nuages un peu au dessus de 1700 le matin, en baisse vers 1500 le soir.
Températures douces.
Vent peu sensible sur la rando, mais les crêtes des Grandes Rousses fumaient bien le matin (idem pour le Grand Pic aussi)Etat de la route : Dégagée jusqu'à 1270 puis quelques plaques de neige bloquent la suite. Une immense avalanche bloque tout au niveau de la combe du point 1392
Altitude du parking : 1270 (sous la ligne haute-tension)
Conditions de neige : Grosse poudre de folie dans le couloir juste à l'ouest (J12.1 du toponeige), que du bonheur !!!!
Le couloir Nord a l'air un poil en moins bonnes conditions : son cône est un peu crouté et il y a de la glace pas loin sous la neige au niveau du verrou... mais on n'en sait pas plus : on n'y est pas allé !
Pas mal de neige fraiche à partir du pas de Bessey (>2000), mais elle transforme assez vite.
En dessous, regel moyen, mais bien transformée pour la descente (elle commençait juste à regeler)
Altitude de chaussage (montée) : Environ 1475 dans le bois de Coteyssart
Altitude de déchaussage (descente) : Environ 1300 sur la route (descente par la relative trouée du point 1717 sous le pas de Bessey)
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par fr. Timothée Lagabrielle op)
Itinéraire suivi : montée par le couloir à l'ouest du couloir Nord (J12.1 du toponeige) -> arret à mi-hauteur de la pente terminale -> descente par le couloir de montée
Et bim ! comme dirait l'autre !
Certes, c'est un #NIS, c'est aussi un B2temps&fatigue, mais c'était la grosse poudre comme on en rêve.
La trace a été assez fatigante (pour une fois j'ai tracé tout seul au lieu de profiter de la trace des autres...), surtout dans le couloir où on fini par trouver le bon truc : déchausser et monter bien au centre là où ça porte...
Arrivés en haut Fred était bien mort, donc on n'est pas sortis jusqu'au sommet et comme le couloir Nord avait l'air de réserver de la glace sous les quelques centimètres de poudre au niveau de l'étroiture, on a joué la sécurité et on est allé profiter de l'autre couloir...
Et là, immense bonheur : ça tourne tout seul. Dans le cone, on a ridé la drepou comme des freeriders de vidéo !
Et avec tout cela, pas vu âme qui vive de la journée.
Halala, vive la vie !