Départ : La Martinette (1050 m)
Topo associé : Pointes du Mouchillon, couloir central NE, branche de gauche
Sommet associé : Pointes du Mouchillon (2347 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1250 m.
Ski : 5.1
Sortie du vendredi 22 janvier 2010
Conditions nivologiques, accès & météo
grand bleuEtat de la route : neige pour l'accès à la martinette
Altitude du parking :
1050excellente poudre stable dans le couloir, pas de plaque, attention aux touchettes dans les vernes à la base du couloir
Altitude de chaussage (montée) : 1050
Altitude de déchaussage (descente) :1300
Activité avalancheuse observée : purge des 30 derniers centimètres sous les skis
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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base couloir | NE | 11h | purge douce bien skiable | |||
couloir | NE | 15h | 60/?? | Poudre | ||
forêt | 16h | 15/15 | Poudre | on monte mais ça ne desend pas |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Hélène, Gautier, Camille et Cécile pour l'approche
Départ tardif comme d'hab, cette fois c'est moi qui n'ai pas dormi et qui ai raté la sortie d'autoroute. On chausse au parking fort bien accompagnés par les deux miss dont le projet est une balade dans la combe Madame, la montée est tranquille et on discute paisiblement. Bref à ce stade ça sent très fort le but mais on s'en fout, il fait beau, on est bien. La recherche de l'itinéraire nous ramène à notre projet qui commence avec la traversée du torrent, combat avec les vernes et ascenscion assez rapide dans le cône de déjection sur une neige portante. On entre dans l'antre et la motivation grandit, tant mieux car la profondeur de fraiche aussi. Puis vient le premier ressaut avec un passage en glace sur rochers que l'on franchit sans outil. Ca commence à brasser sec et l'heure tourne, qu'importe l'objectif est en désormais en vue, on s'engage à gauche (toujours à gauche dixit Clinteastwood) au sommet de la première ligne. Deuxième ressaut mixte imposant les crabes puis immersion difficilement ascendante dans un bon mètre de popo, la crête et ses corniches caressées par un beau soleil doux nous ravissent, le sommet est celui d'un dessin d'enfant, on l'atteint à 16h. La descente est idyllique dans cette bonne poudre bien stable, le seul souci étant d'éviter les coulées des autres. Les ressauts mixtes se franchissent à ski moyennant quelques étincelles. Nous regagnons la voiture au crépuscule, la vie est belle.