Sortie du vendredi 13 mai 2022
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures :
Conditions d'accès/altitude du parking : 2042m L'Ecot
Altitude de chaussage/déchaussage : 2250m/2250m
Conditions pour le ski :
Activité avalancheuse : Plusieurs purges importantes en fin d'après-midi
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par HDlameije)
Itinéraire suivi : L'Ecot - Refuge des Evettes - Pointe de la Piatou - Glacier du Gran Méan - Trièves - l'Ecot
Horaires :
Montée fatigante au refuge dans une neige déjà très ramollie que
n’arrange pas le poids des sacs. Nous
sommes bien heureux de l’atteindre et de préparer notre déjeuner sur la
terrasse. Festival de desserts apportés par Albert. Une première bien agréable.
Titouan et son camarade redescendent de la Pointe Franceseti, et se joignent à
nous. Après-midi reposante. Goutter, dîner. C’est vers 20h30 qu’arrivent
Isabelle (de Castille) et son compagnon.
Vendredi 13 mai. On décide de partir tôt. La nuit claire n’a
pas permis un regel en profondeur. Les skis cassent la croûte. L’objectif est
la Pointe Franceseti. On pense bien à notre ami Olivier (p1p1 pour les
skitouriens) qui y était lundi. Ce n’est que vers 2900m que la neige supporte
notre poids sans céder, rendant la progression plus agréable et efficace. Quand
on arrive au col de la Disgrâce, on opte pour la Pointe de la Piatou. Le pied
de l’arête qui conduit à la Franceseti est en neige très dure et peu enneigé.
Il aurait fallu cramponner et attendre un trop long moment pour que cela
décaille pour une descente en sécurité, pénalisant le reste de la descente.
La vue du sommet de la Pointe de la Piatou est magnifique.
Plus de glace sur la Grande Ciamarella. Bourgeonnements nombreux sur les
sommets italiens.
Descente à 10h. Un régal. La neige est lisse avec un très
bon grip sur le glacier du Grand Méan. Traversée très facile et rapide pour rejoindre la rive droite du glacier du Grand Méan. On reste bien en rive droite du ruisseau
éponyme. Nous voilà dans les pentes raides dans la zone haute des dalles.
Passage plus compliqué entre 2700 et 2500. Neige croutée. On arrive sur les
dalles basses. Ça ne passe plus. Les conditions changent très vite depuis le passage de p1p1. Il faut remonter une trentaine de mètres, à
pied, dans une neige bien molle. Epuisant. On retrouve la gorge très profonde et
étroite à droite du ruisseau. Ça passe jusqu’en bas. A chaque virage, on
déclenche d’énormes escargots. Nous voilà sorti. On glisse jusqu’à 2250m où on
déchausse. Le chemin est juste là. Il a d’ailleurs été bien amélioré, ce qui
rend notre retour bien agréable. On passe Trièves, les chalets ont été retapés.
Quand on arrive à la voiture, on est accueillis pas 62
enfants de la Loire Atlantique, et leurs encadrants, brisant avec le calme et
la solitude de cette magnifique journée. Et quelle descente !!! Des neiges
variées, une recherche d’itinéraire, de l’engagement dans des pentes soutenues.
Le timing était parfait. Encore une très belle course avec Albert.