Météo/températures : Temps découvert le matin puis très nuageux avec un peu de vent et de grésil dans les pentes - Regel correct à partir de 2100 mètres
Conditions d'accès/altitude du parking :
Altitude de chaussage/déchaussage : On peut chausser à 1700 m sur le névé du torrent - Sinon par le chemin
Conditions pour le ski : Très bonnes dans le couloir, légèrement plaquée en surface sur le haut avec une grosse épaisseur (>50 cm) - Quelques boulettes tendres sur la partie basse du Pépin, mais qui ne gènent pas le ski - Fond dur portant plus bas jusqu'à 2200m - Neige infâme et collante humidifiée par le nuage sous 2200m
Activité avalancheuse : Traces de nombreuses purges datant probablement de la veille avec le redoux
Fermer les yeux et monter,
Mes spatules aux aguets
En guise d'antennes appareillées
Fermer les yeux et brasser,
A quatre pattes, bien enfoncé,
Dans cette ouate immaculée
Fermer les yeux et dormir
Parce qu'après tant d'efforts,
Il faut se reposer
Les yeux ouverts ou les yeux fermés, ça ne faisait pas une grande différence, aujourd'hui au Pépin, au moins à la montée.
Malgré un temps découvert au départ, la montagne s'est rapidement enveloppée d'un manteau de nuages, comme si je l'avais dérangée.
La montée du couloir se fait dans des conditions hivernales, à pied, avec une visibilité nulle, dans plus de 50 cm de poudreuse et avec quelques bons courants d'air.
Il est pas très raide ce Pépin, mais ç'est long, quand même.
Je me force pour sortir sur l'arête et je renonce à visiter le sommet, sans rien voir, quel intérêt.
Début de descente à tâton, la neige est changeante et légèrement plaquée.
Et puis ça devient bon, virages, gauche - droite (quelle originalité) en restant bien rythmé.
J'attends un peu, beaucoup, que le voile se déchire, en vain, car le brouillard empire
Je me rapproche de la sortie quand soudain...
Les nuages s'écartent (à moins qu'ils ne s'évaporent)
Le soleil apparaît, il réchauffe l'atmosphère, illumine la montagne
Sans doute, c'est lui le Président !
Celui qui nous réchauffe et montre le chemin,
A ceux qui sont perdus, transis et qui ont faim
Il n'est pas resté longtemps, le brouillard est revenu, plus dense,
Mais je garde en moi sa marque, je pense au mot, reconnaissance
Aux législatives, Votez Soleil !