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L'Etale, Coillu à BordelDépart : Comburce (1190 m)
Topo associé : L'Etale, Coillu à Bordel
Sommet associé : L'Etale (2483 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1010 m.
Ski : 4.2
Sortie du dimanche 3 avril 2022
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : -5° parking
Conditions d'accès/altitude du parking : route déneigée
Altitude de chaussage/déchaussage : parking/1300m
Conditions pour le ski : 20-40cm de poudre fraiche
Activité avalancheuse : petite coulées partant du Merdassier
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Un an plus tard, l’ami Denis l’a encore mauvaise. Il se remet encore mal
du braquage de poudre commis par deux individus munis de collants 50m avant le haut
du Coillu.
Alors cette fois-ci, pas de place au hasard on met les gros moyens :
départ à l’aube, on laisse les « vrais » fat au placard (comprenez
ceux au-dessus de 100mm au patin) et on ne traîne pas à la montée.
Nous voici donc place du marché à Comburce de bonne heure. Pas une
mouette à l’horizon, les étals sont pleins avec 10-15cm d’arrivage frais en
direct de la criée. La marée est montante ce qui promet une livraison encore
plus généreuse là-haut.
Départ skis au plancher, on engage sur les oursins à peine recouverts qui
parsèment le bas du sentier.
Nous arrivons au pied du couloir à pleine mer : 30-40cm de marnage
aujourd’hui, risque annoncé faible et soleil. La pêche s’annonce prometteuse.
A peine le temps de souffler que nous partons à l’assaut de l’esthétique
faille. Mais à mi-parcours, la tension est insoutenable : Denis vient de repérer
un groupe de 4 qui s’approche dangereusement du spot de pêche. De loin, ils
semblent porter des pantalons particulièrement ajustés : le syndrome
pipette se réveille.
La bataille s’enclenche les skis sur le dos, ça brasse dur et j’ai pas
mis mes cuissardes. Heureusement mon comparse du jour ne fait pas dans la
dentelle et enclenche les moteurs auxiliaires. Nous sortons victorieux au
sommet du Coillu. Bordel il était moins une.
C’est alors soulagé, que Denis étendit sa main vers la pente. La roche
se dressait toujours en muraille des deux côtés, et la mer de poudre s’ouvrit à
nous à l’infini.
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