Top chef au Replan

Massif : Chablais - Faucigny
Départ : Bonnavaz (1187 m)

Topo associé : Pointe du Replan, Face Sud-Est

Sommet associé : Pointe du Replan (2115 m)

Orientation : SE

Dénivelé : 950 m.
Ski : 3.1

Conditions pour le ski : excellentes.

Neige bien revenue droit dans la face sous le sommet vers 10h30, peut être un peu plus tard en prenant plus rive droite.

Manque de neige sur l'épaule au dessus de l'auberge. A la montée, ça passe bien rive gauche du ruisseau après l'auberge, encore beaucoup de neige dans la forêt. A la descente, pas la peine de rester haut en tirant à droite comme les nombreuses traces venant de Rati, autant descendre droit sous le sommet jusqu'au ruisseau, et le suivre rive droite, juste un court déchaussage sous l'épaule.

Horaires : 8h30-11h

Pour un délice réussi, il faut d'abord de bons ingrédients:
une belle pente lisse, un congélateur à température pour un regel efficace, un soleil radieux pour passer au four, sans oublier du ciel tout bleu et un panorama au top pour la déco.

Ils étaient tous réunis au départ, avec cette belle pointe du Replan se dessinant avec élégance entre les sapins.

"Au visu, moi j'adore, maintenant faut voir si c'est aussi bon que beau.", comme dirait l'autre.
Et ça le fut... un régal !

Mais vous le savez déjà, le point crucial c'est la cuisson, on ne le répétera jamais assez !
La recette ancestrale préconise 2h30 au chaud... 2h pour "al dente", 3h pour plus fondant.
La face prend le soleil dès 7h30, et il faut compter un bonne demi-heure de préchauffage.
La descente parfaite à 10h30 confirme ces savants calculs.

Ca n'est donc pas la Sierra Nevada, on ne déjeune pas "a la tarde" ici, n'en déplaise aux randonneurs partant à midi...
Dans ma Y'aute natale, la règle c'est casse-crôute-saucisson à 10h. "Avouéc on bocon d'toma u d'lârd".
Il faut donc partir tôt. Comme ça, on a aussi le temps de grignoter quelques rzules aggrémentées d'un petit Cerdon (c'est mon côté bressan qui ressort). Tout en observant les chamois broutant, eux, sur les vires sommitales, et peu enclins à manifester quelque émotion face aux babines pourléchées de mon (très sage) compagnon helvético-finnois. Et comme on est ouvert d'esprit, tant qu'on y est, pourquoi pas un p'tit coup de whisky-châtaigne, belle rencontre de deux cultures, qu'on peut approvisionner dans les échoppes anglo-saxonnes septimontaines. On peut juste déplorer pour cette fois l'absence de beignets de brimbelles, habituellement amenées en contrebande des Vosges par certaines de mes fréquentations gessiennes, mais trop occupées à dispenser leur savoir culinaire ailleurs ce jour.

Bref, la vie est un délice, croquez la à pleines dents, d'où que vous veniez.

Peace and love, my friends, et a'rvi pa



('scusez, chui pas en avance pour mon CR, voyez, c'est rapport à la petite sieste digestive)