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La bise du Petit Som 
Massif : Chartreuse
Départ : La Ruchère (1120 m)
Topo associé : Grand Som, De la Ruchère
Sommet associé : Petit Som (1772 m)
Orientation : N
Dénivelé : 675 m.
Ski : 2.2
Départ : La Ruchère (1120 m)
Topo associé : Grand Som, De la Ruchère
Sommet associé : Petit Som (1772 m)
Orientation : N
Dénivelé : 675 m.
Ski : 2.2
Sortie du mardi 13 avril 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : TRES froid - bise du NE
Conditions d'accès/altitude du parking : RAS
Altitude de chaussage/déchaussage : 1150m
Conditions pour le ski : pas de portage mais zones caillouteuses juste masquées (c'est la mode) - très bon en forêt - au-dessus glacé ou décapé
Activité avalancheuse : RAS - possibilité de formation de plaques en S (mais je n'étais pas en sud
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Et voilà ! aujourd'hui, j'aurais pu m'associer (partiellement) à un cador, en l'occurrence Mr Friz (c'est sans doute lui qui m'a doublé à la première heure); c'est râpé par la faute de cette nouvelle version. Tant pis, bien que Mr Friz ait tout dit et plus encore parce qu'il a eu le courage, lui, d'aller plus loin, je vais y aller de mon petit CR comme d'hab. Enfin, non, il n'a pas tout dit : il n'a pas dit que j'ai failli mourir de froid.
Bien sûr, en démarrant à 7h, j'avais d'autres ambitions qu'un unique Petit Som. Je voyais déjà une symphonie de grands et de petits soms avec des interludes et quelques sons de pipeau. Las ! Borée alliée avec un petit souffle de Poutine m'ont vite fait rendre les armes. D'ailleurs, à part Mr Friz, je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup de monde du côté du Grand. Et pourtant il en montait, du monde ! Rien qu'à cause de cette affluence, je me suis félicitée d'être partie de bonne heure : valait mieux racler la première.
Et comme j'avais un peu de temps ensuite pour faire autre chose que ruminer ma déception, j'ai poursuivi mon travail d'élaboration d'un "dictionnaire des idées sans issues" à l'usage des skitouriens, commencé sur les pentes de la Scia le 15 mars et que certain, pour une raison qui ne m'échappe pas, appellerait volontiers le "dictionnaire de la diablesse".
Voici les entrées auxquelles j'ai (pas trop longuement) réfléchi ce jour :
banzaï : cri poussé et mentionné sous des photos de spatules suspendues au-dessus d'un vide paraissant abyssal par les skieurs lecteurs de mangas pour se donner un courage nippon et, avec un sourire fripon, laisser croire qu'il leur en a fallu ; parfois c'est vrai ; à ne pas confondre avec le "bonsaï", petit résineux qui a eu le malheur de naître et de commencer à grandir dans le couloir convoité par les crieurs et qui, lui, risque réellement sa vie
casse-croûte : espèce de collation, parfois peu ragoûtante que l'on partage en grelottant au sommet parce que ça fait convivial et que c'est l'heure ; certains le mangent en suisse en grelottant tout autant, d'autres n'en prennent pas, n'en grelottent pas moins, mais moins longtemps
envoyer du bois : expression désuète, obsolète pour tout dire puisqu'elle a disparu de la nouvelle version ; de toutes façons, personne n'a jamais su d'où elle sortait ; était inconnue dans certains massifs faute de matière à envoyer
hold-up : action non philanthropique dont se glorifient de mauvais garçons skieurs (plus rarement de mauvaises filles) quand ils ont vidé le coffre-fort de poudre sans rien laisser à personne
météo : ensemble de données fournies par la nature et interprétées par des scientifiques sur lesquelles le skieur n'a absolument pas d'emprise, ce qui ne l'empêche pas de s'en préoccuper grandement ; parfois, il vaut mieux regarder par la fenêtre que sur son écran ; si je l'avais consultée ce matin, je serais restée chez moi et le regretterais sans savoir à quoi j'aurai échappé
(à suivre...quand je n'aurai pas mieux à faire)
le habert de la Ruchère en tenue d'avril
l'aurore doit avoir froid au doigt aussi : a économisé le rose
ça fait toujours plaisir de voir qu'il y a du soleil quelque part
comment résister ?
mer agitée
fallait quand même une photo du sommet !
grâce et délicatesse de la ramure
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