Tête de la Sallaz - Tête des Muets - Vormy

Massif : Bornes - Aravis
Départ : Romme (1291 m)

Sommets associés : Tête des Muets (2075 m) Tête de la Sallaz (2026 m)

Orientation : T

Dénivelé : 1010 m.
Ski : 2.1

Conditions pour le ski :

Moquette à poils long un peu lourde globalement partout, que ce soit dans la descente de la Tête des Muets ou dans celle de la Sallaz par les Vuardes.

Piste de ski de Romme : elle passe encore, mais pour combien de temps? Il faut pas mal slalomer entre les cailloux dans sa partie médiane

Itinéraire : Romme - Tête de la Sallaz - Tête des Muets - Chalets de Vormy - Tête de la Sallaz - Romme par les Vuardes

Rando du côté de Romme pour ce dimanche matin! Vu depuis la vallée, la piste de ski a l'air de passer encore, moyennant un peu de portage donc c'est confiant qu'on s'y dirige.

On se gare donc à Romme, et vu du parking c'est un peu moins engageant. Mais après une quinzaine de minutes de portage, on peut chausser au niveau du chemin forestier. C'est parti pour une belle série de conversions, qui parfois doivent slalomer entre les cailloux, jusqu'au sommet de la piste. Déjà un bon point, on se dit que pour la descente, ça pourra se skier, à conditions de faire attention aux caillasses! En plus, en suivant les langues de neige, il y a même moyen de réduire le portage de manière significative!

On prend ensuite tranquillement le chemin des Vuardes, en direction de la Tête de la Sallaz. Belle montée plutôt bucolique dans une ambiance printanière dans une forêt encore bien chargée de neige! Une fois arrivés sous la Tête de la Sallaz, le vent se met à souffler et on voit la perturbation annoncée se rapprocher. En attendant il fait globalement grand beau, et seul le Mont-Blanc se cache derrière les nuages. En tout cas, la fenêtre météo annoncée nous semble meilleure que prévu, et on se dit qu'on a quand même bien fait d'en profiter!

Au sommet de la Tête de la Sallaz, les filles sont motivées pour une descente sur Vormy. On poursuit donc en direction du point 2013, skis aux pieds, malgré les belles plaques d'herbe qui parsèment le sommet. Arrivés au point, on est obligé de déchausser car c'est complètement sec. On rechausse en bas de la petite descente, bien décidés à remonter un peu pour optimiser la descente sur Vormy. Puis finalement on remontera même plus que prévu, car la Tête des Muets semble être un objectif acceptable. Je trace donc une série de conversions sur l'épaule jusqu'au sommet, où on se rejoint tous les 3 pour apprécier la vue, des Bornes au Mont-Blanc en passant par les Aravis dominés par la Pointe Percée.

On ne s'attardera pas trop quand même car le vent souffle toujours aussi fort et même plus.

On prend quelques photos, on enlève nos peaux gorgées d'eau et on descend l'épaule de la Tête des Muets dans une moquette certes lourde mais bien skiable. Même topo pour la suite jusqu'au chalet de Vormy. On se fait ensuite une pause pique-nique grand luxe avec une table et des bancs, tout ça au soleil et à l'abri du vent! On aurait presque du mal à redécoller mais au niveau du ciel, ça n'a pas forcément l'air de vouloir trop rigoler.

La remontée de Vormy à la Tête de la Sallaz passe encore à ski... à condition de ne pas être trop regardant sur la propreté des peaux... Mais au pire, elles s'auto-nettoient après quelques mètres dans la neige.

Au sommet, c'est de nouveau une belle tempête et un ciel qui devient de plus en plus sombre à l'horizon. Le timing est bon et on en traîne pas pour pouvoir profiter d'une descente ensoleillée.

Niveau neige, c'est bel et bien le printemps et évidemment, vu l'heure, ça commence à coller un peu sur certaines portions. Mais la descente est globalement correcte sur tout l'itinéraire. ne voulant pas tenter le diable et finir au-dessus d'une barre, de toute faon, on suivra à peu près raisonnablement le chemin jusqu'à la piste de ski. Le premier tiers de la piste est plaisant, puis comme prévu, il faut faire gaffe où poser ses virages car les cailloux ne sont jamais très loin, voire carrément apparents! Malgré quelques crissements, on arrivera à préserver nos semelles de la morsures des requins avant de pouvoir dérouler un peu plus sereinement, malgré un dernier passage dans l'herbe un peu chaotique, jusqu'à l'ultime langue de neige.

Trois minutes de portage plus tard, on est à la voiture, bien contents d'avoir optimisé et rentabilisé le créneau météo!