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Sorties > Ubaye - Parpaillon - Alpes Cozie S > Les Plastres, dernier acte ubayen, changement de décor

Les Plastres, dernier acte ubayen, changement de décor

Massif : Ubaye - Parpaillon - Alpes Cozie S
Départ : Ste Anne-La Condamine (1811 m)

Topo associé : Les Plastres, Combe de L'Uvernage

Sommet associé : Les Plastres (2871 m)

Orientation : E

Dénivelé : 910 m.
Ski : 2.1

Sortie du samedi 27 février 2021

taramont

Conditions nivologiques, accès & météo

Le départ matinal (7h) a permis d'avoir un temps relativement beau pdt env 1h puis tout autour de nous le ciel s'est chargé de nuages noirs. Léger vent d'E désagréable. Visibilité correcte. Quelques flocons sans conviction au niveau de la station au retour.
Etat de la route : RAS Altitude du parking : 1800m


Altitude de chaussage (montée) : 1800m
Altitude de déchaussage (descente) : idem

Activité avalancheuse observée : néant
Pratiquement pas de dégel, neige croustillante-tressautante mais agréable à skier surtout sur les zones ensablées moins dures. Combe supérieure douteuse (neige rapportée sur des plaques gelées) d'où arrêt avant la fin.

Skiabilité : 😐 Correcte

Compte rendu

Avec Paulette
identique au topo mais arrêt vers 2700m env
...et changement d'actrices.

Malgré son ennui de santé, Paulette a tenu à jouer son rôle dans le final. Qu'elle en soit chaudement remerciée (car il faisait bien froid) ainsi que pour son rôle d'hôtesse (car il faisait bien faim).

Raconter une rando à ceux qui n'ont pas pu/voulu/osé/été autorisés (rayer la mention inutile) y participer, c'est un peu comme décrire un strip-tease aux copains timorés restés derrière leurs rideaux bonne femme et devant leur audace en vrac. La même histoire sera très différente selon votre intention : leur inspirer du regret ou leur en épargner. Comme je ne vous connais pas tous – loin s'en faut – et qu'il y a sûrement parmi vous certains dont la procrastination n'a pas à être encouragée et d'autres dont je ne souhaiterais pas gâcher la soirée, je vous livre ci-dessous deux versions de la sortie du jour. Je vous laisse le soin de choisir celle qui vous convient le mieux.

Version 1
Ah, vous n'avez rien raté ! D'abord, la salle n'était pas chauffée alors que la veille on y crevait de chaud, on était en plein courants d'air, j'ai dû garder ma veste pendant tout le spectacle. Celui-ci était d'ailleurs un peu monotone, avec des longueurs. Le décor paraissait en carton-pâte et l'éclairage défectueux ne permettait pas d'en distinguer tous les détails éloignés. Les volatiles figurants n'étaient pas vraiment à leur place : un coq s'est envolé trop tôt et un aigle tournicotait trop haut.

Les effeuilleuses de la troupe des « Combeuses de l'Hivernage en brumissage » (quel nom moitié ubayen, moitié canadien !), ridiculement drapées dans des voiles d'un blanc jaunâtre douteux, n'étaient pas de la première fraîcheur : vergetures et embonpoint. Ce qui n'empêcha pas la star du jour, la Plastre, de faire la coquette : plus on s'en approchait, plus elle s'éloignait et, déception ultime, au moment crucial du tableau final, à l'instant même où nous devions la voir nue, fière et magnifique, un effet spécial raté nimba le tout dans un brouillard fumeux, anéantissant à la fois nos espoirs de la toucher et nos efforts pour y parvenir.

Version 2
Ah, que je me félicite d'avoir choisi ce spectacle ! D'abord, la salle était parfaite, vaste et bien aérée, aucunement surchauffée. Même pas eu besoin de quitter la veste. Et puis, la présentation était bien rythmée tantôt en allegro, tantôt andante, ce qui permettait de souffler un peu tant la tension était grande. Pas le temps de s'ennuyer, le décor aurait été créé à Hollywood, il n'en eut pas été plus parfait. Les figurants ont été à la hauteur de leur rôle : le coq s'est envolé si soudainement que l'effet de surprise fut total et l'aigle a tournoyé avec une grâce et à une hauteur incomparables. Les lumières tamisées laissaient libre cours à notre imagination.

Les effeuilleuses de la troupe des « Combeuses de l'Hivernage en brumissage » (quel nom original mi-ubayen, mi-canadien !), n'étaient pas poudrées de frais certes, mais somptueusement drapées dans des douces voiles blanches aux subtiles nuances sable. C'étaient des femmes mûres datant de la dernière neige aux rondeurs émouvantes. La star du jour, la Plastre, garda une attitude délicieusement modeste : plus on s'approchait d'elle, plus elle reculait et, consécration ultime, au moment du tableau final, à l'instant même où nous devions la voir nue, fière et magnifique, un jeu d'éclairage bien au point nimba son corps parfait d'un voile soyeux de sorte que la suggestion remplaça la vision et ce fut plus classe que tout ce qu'on avait pu espérer.


Commentaires

T
Tomach, le 28.02.21 09:02

La deuxième version! Je pense que c'est la vôtre également.
Merci pour ce nouveau récit si drôle et poétique.

T
taramont, le 01.03.21 18:34

Tomach, je ne vous contredirai pas : à part le choc thermique entre le vendredi et le samedi et la petite déception de ne pas pouvoir sortir au sommet, ce fut parfait avec une belle ambiance 😎

Cette sortie
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