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Sorties > Vercors > Pas de l'Oeille, Couloir des Sultanes

Pas de l'Oeille, Couloir des Sultanes

Massif : Vercors
Départ : Prélenfrey (990 m)

Topo associé : Pas de l'Oeille, Couloir des Sultanes

Sommet associé : Pas de l'Oeille (1960 m)

Orientation : E

Dénivelé : 900 m.
Ski : 4.1

Sortie du dimanche 21 février 2021

ThibsR

Conditions nivologiques, accès & météo

Bleu, doux, mais vent (du sud ?) assez fort de la sortie de la forêt au haut du couloir.
Etat de la route : noire jusqu'à 1100m. Altitude du parking :1100m
Regel solide mais essentiellement en surface : le fond reste mou. Décaillage presque nul vers 9h en haut du couloir (vent), puis meilleur au fur à mesure de la descente, moquette parfaite sous le couloir, puis lourde à très lourde en forêt.
Neige irrégulière dans le couloir tant pour la surface pas lisse du tout que pour la consistance : traces de nombreuses coulées, passages durs à l'ombre, encore un peu de poudre tassée très agréable en rive droite dans la partie large.

Altitude de chaussage (montée) : 1100m (deux déchaussages)
Altitude de déchaussage (descente) : 1150

Activité avalancheuse observée : ras

Skiabilité : 😐 Correcte

Compte rendu

Avec Ma.

C'est une sorte de "sur-accident" : pas pris la frontale, première erreur. Or il fait encore bien sombre au départ. Pour le coup, mal éclairé par celle du Ma., je ne m'aperçois pas que l'appareil photos est resté dans la voiture. Pour un couloir aussi esthétique, c'est ballot. Alors pour une fois, soyons bavard et essayons de dire... Edit : ah, le Ma. a refilé quelques belles images, alors j'ajoute, et laisse quand même mon bavardage :P

L'image 1, cela aurait été (mais mon pauvre appareil n'aurait pas su saisir ce moment magique) la première vue sur la falaise du Gerbier. Il fait encore nuit, une nuit très claire, la vue se dégage entre les arbres. Les falaises apparaissent tout en pâleur sur le fond sombre empli d'étoiles : clarté du calcaire surmonté de blancs tranchants, celui des corniches et vires enneigées.

L'image 2, alors que le jour se lève à peine, les silhouettes des sommets en face que l'on s'amuse à deviner. Aiguilles d'Arve, vraiment ? Là-bas, la Meije sans doute.

L'image 3, le couloir vu du bas. Le matin se lève, et les falaises s'enflamment. La formule est cliché mais correspond tellement bien à l'impression que donne le lever du soleil sur ces roches orangées. Et toujours, magie de cet hiver finissant (ou pas ?), les lignes immaculées des neiges sur les vires et les crêtes ourlées des corniches que les chaleurs n'ont pas encore réussi à faire tomber. Le couloir démarre droit entre les tours. Les skis sont mis sur les sacs, je chausse les crampons, Ma. sort son bel appareil photo de pro pour quelques images. On trace désormais droit vers l'objectif en essayant de ne pas trop enfoncer.

L'image 4, le même couloir, cette fois à mi-pente vu du haut vers le bas. La surface de la neige bien irrégulière et le vent qui ralentit le décaillage nous annoncent déjà une descente un tantinet technique. Les tours de calcaire, de chaque côté, les murailles garnies de pointes et de vires créent comme à chaque fois une ambiance hors norme, une sorte de monde parallèle et beau en tout. Plus bas le Ma., qui s'est arrêté un moment mettre ses crampons et monte désormais avec efficacité, apparaît comme une présence humaine presque incongrue.

L'image 5, c'est le haut du couloir. D'un côté, Sophie fume de la neige soulevée par le vent qui ne faiblit pas, bien au contraire. De l'autre la corniche n'est pas énorme. On pourrait assez aisément passer sur le plateau par un peu de cramponnage, ou de grimpouille dans les rochers, mais ce n'est pas notre sujet. On se prépare tranquillement, mais on sait que la neige au départ sera restée bien dure. Si la pente sous les rochers, bien remplie, est moins raide qu'à d'autres occasions, il va tout de même s'agir d'être un peu concentrés.

L'image 6, l'étroiture qui sort en rive droite un peu avant le bas du couloir. Ma. propose cette variante qui nécessitera un court déchaussage mais offrira ensuite une superbe surface de moquette immaculée que l'on devine, d'en haut, de top qualité. Elle le sera, mais orientera notre descente un peu trop à droite, oups.

Septième et dernière image, quelques 300 mètres plus bas. Autour de moi, neige et terre forment un patchwork certes joli mais un peu ch. à skier. A ma gauche, un beau vallon encaissé qui m'indique sans erreur possible que je suis descendu bien trop droit et trop bas dans les bois, qu'il va falloir remonter pour choper le chemin. Charmant chemin d'ailleurs, du côté de la source du Lynx, que je découvre pour l'occasion. Enfin, quelque part à ma droite (mais où ?), le Ma. encore plus fourvoyé que moi. Comme quoi, même après moult passages dans le coin, on peut toujours réussir un plantage distrayant.

Taillefer Meije Rateau
Taillefer Meije Rateau
Sophie
Sophie
Gerbier
Gerbier
Sultanes
Sultanes
Sophie d'en haut
Sophie d'en haut

Commentaires

T
taramont, le 21.02.21 18:02

les images sont parlantes, merci ! 🙂

Cette sortie
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