Départ : Gresse en Vercors (Maison du Parc) (1230 m)
Topo associé : Pas de la Posterle, Versant Est
Sommet associé : Pas de la Posterle (1976 m)
Orientation : E
Dénivelé : 800 m.
Ski : 5.1
Sortie du mercredi 17 février 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau avec quelques passages nuageux furtifs, très doux.
Etat de la route : RAS
Altitude du parking : 1230 m
Couloir Contre Coudé (début descente à 9H10): section haute en vieille poudre tassée. La rive gauche est cartonnée. Le ressaut/étroiture est en neige transformée, avec un bon remplissage. Ça passe tout à ski. Section basse en neige de printemps. Le fond est tassé par les purges, les reliefs sont gommés par la fonte, la surface est humidifiée à point. Bon ski.
Le cône et les pentes d’accès sont suffisamment tassés pour être portants. La surface est transformée à minima, le ski est correct.
Plus bas, sur le domaine skiable, on a droit à de la croûtée trafollée immonde. Les pistes damées encore gelées donnent des fourmis dans les jambes. Les chaussettes m’en tombent, immonde.
Altitude de chaussage (montée) : 1230 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1230 m
Activité avalancheuse observée : RAS ce jour...
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Quatrième matinale à Gresse… Petite sortie découverte de toute proximité, il y a plein de beaux petits couloirs à visiter côté Roche Rousse ! En montant à Posterle, une belle couenne prend déjà le soleil. Par ce regel solide, cela est bien tentant, feu !
Pas de problème de stabilité du manteau neigeux aujourd’hui, l’affaire sera traitée de manière sereine sur ce point. En remontant la base ensoleillée du couloir, la surface de la neige s’humidifie déjà, ce sera au poil à la descente ! Cela est valable pour le premier tronçon qui prend de l’inclinaison au fur et à mesure de l'ascension.
La suite est toute autre. Après un ressaut étroit bien marqué, l’entaille profonde se faufilant entre les falaises prend une autre orientation, la neige transformée devient froide pour se changer en (vieille) poudre, le brouillard s’invite à la fête, l’ambiance devient incroyablement alpine ! Cette section est certes courte, mais intense.
Au pied de la corniche infranchissable, je me taille une banquette pour chausser les lattes. La neige est sécurisante mais pas forcément aisée à skier. Difficile de déclencher le premier virage, puis il n’y en aura que 2 ou 3 avant de déraper prudemment dans le crux raide et étroit, dont la rive gauche est cartonnée. C’est compliqué, la pente raide, lorsque les conditions ne sont plus optimales. Lorsque tu mets plus de temps à descendre qu’à monter, il faut te poser la question : qu’est-ce que je fout là avec des skis au pieds ???
Mais à peine quelques mètres plus bas, une fois l’étroiture franchie, le ski redevient fluide et plaisant, c’est reparti ! La section inférieure tout comme le cône offrent du bon ski de printemps, puis c’est carrément l’horreur dès le retour sur le domaine skiable, trafollé de toute part, en neige croûtée pas encore assez tassée. Vivement que le manteau devienne définitivement printanier… Et vivement la prochaine découverte !!!