Départ : Prabert (1220 m)
Topo associé : Cime de la Jasse, Combe Sud Lacs du Vénétier
Sommet associé : Cime de la Jasse (2478 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1300 m.
Ski : 2.2
Sortie du jeudi 11 février 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Mer de nuages stable Etat de la route : sèche
Altitude du parking : 1180 voir remarque
Altitude de chaussage (montée) : 1180
Altitude de déchaussage (descente) : 1180
Activité avalancheuse observée : stable sur le parcours ce matin mais attention au soleil !!!!! Ça chauffe sévère
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Route | 1180 | S | 8h | 5cm | On peut monter sauvagement au parking plus haut | |
Forêt | 1500 | S | 9h | 20/50 | Poudre | |
Habert | 1700 | S | 10h | 30/60 | Poudre | |
Lacs | 2100 | S | 11h | 30/100 | Poudre | |
Sommet | 2400 | S | 12h | 10/100 | Soufflée | |
Descente | 2000 | S | 12h | 30/100 | Poudre | Un peu lourde à lourde |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Depuis Prabert et les lacs du Venetier
Encore une fois c’est une réussite. Déjà la route dégagée nous mène assez haut. Alors que nous marchons sur la neige, quelques véhicules forcenés nous doublent en patinant furieusement, ils arriveront péniblement au pont de la Betta. Plus haut, dans la quiétude revenue, la petite couche de neige fraîche termine de camoufler les méfaits du sable saharien. La trace est faite et bien faite, il suffit de se laisser bercer par le rythme lancinant de la marche. Peu à peu l’altitude est acquise, les lourds nuages sont restés dans la vallée, le vent furieux qui décapait ce matin les crêtes en arrachant des panaches de neige est tombé ! Nous montons tranquillement à notre train de sénateur, insensibles au tumulte du monde. Après 1300 mètres de dénivelé, la cime est toute proche. Là-haut c’est toujours l’émerveillement, d’autant plus qu’il n’y a plus personne, nous sommes arrivés juste entre deux caravanes.
Quant à la descente, c’est du bonheur de la cime jusqu’à la bagnole ! Les étendues de neige vierge attendaient notre signature et on va pas se gêner pour la laisser. Les virages s’enchaînent inlassablement, c’est l’extase ! Nous ferons tout de même une grande pause au habert, le temps de dévorer notre pique-nique en regardant le flux et le reflux de la mer de nuages qui vient mourir à nos pieds. Plus bas les nuages ont heureusement conservé la poudre légère en faisant écran aux chauds rayons du soleil. On se régalera jusqu’en bas. Seul bémol à la journée : voir passer des mecs en manque d’affection qui ont pris des clébards, faute de mieux, et qui les font courir à les faire crever derrière eux. Si à la montée les chiens arrivent à suivre, à la descente les pauvres bêtes se prennent la langue dans le collier tellement elles s’enfoncent dans la neige profonde.