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Accueil > Tous les forums > Neige & avalanches > Comment se forment les plaques ?

Comment se forment les plaques ?


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mick38
[472 posts] - Le 06/01/2008 19:39

La présence de plaques est signalée par le VROUM caractéristique d'un tassament d'une couche comme le remarque ce CR
www.skitour.fr/sorties/pic-de-la-pierre,9131.html#sortie
Critère trés important pour les météos SUISSES.

B
bruno_G
[431 posts] - Le 06/01/2008 19:58

Je ne peux que recommander la lecture du "Guide Neige et Avalanche" de Christophe Ancey (écrit en réalité par une quinzaine d'auteurs) qui est en libre consultation sur la toile. On peut lire des chapitres un par un ou télécharger l'intégralité du livre (plus de 20Mo).

J
jm68
[112 posts] - Le 07/01/2008 15:33

Pour vérifier le manteau neigeux : on peut soit utiliser le bâton pour sonder la neige (un peu hasardeux) ou creuser sur environ 1 métre pour visualiser les différents type de neige !
De toute façon : il est préférable d'apprendre ça sur le terrain avec un spécialiste (caf, moniteur esf ou ucpa) et de lire ou regarder pas mal de documents à propos de la nivologie !

N
Nikojorj
[361 posts] - Le 07/01/2008 15:54

marc a dit :
1/ quel est le phénomène qui forme une plaque?

3/ est ce que une plaque, c'est forcement de la neige rapportée et tassée par le vent ?

Du peu que l'on en sait, une avalanche de plaque est principalement due à la présence (ie à la rupture) d'une sous-couche fragile.
Contrairement aux idées reçues, la cohésion de la neige de surface importe relativement peu (il en suffit de très peu, cf. par exemple les nombreux départs de plaques humides de fin mars 2006, qui ont fait peu de victimes chez les skieurs mais plus dans les pylones de TS).

Après, il y a effectivement un abus de langage, qui fait confondre "plaque" et "accumulation par le vent". Oui, une accumulation par le vent peut former une plaque (si la couche fragile est là dessous), mais tant qu'elle est en surface c'est assez facile à voir.
Je penserais que c'est ce que les "contourneurs de plaques" contournent? 😉


marc a dit :2/ est ce que de la poudreuse stockée depuis longtemps en face nord peut être transformée en plaque par un vent du sud ?

4/ un fort vent du SUD s'engouffrant par un col peut former des plaques sur le versant NORD. Mais est ce qu'il peut aussi former des plauqes sur contres pentes EST et OUEST des sommets voisins ?

Potentiellement oui et oui - comme déjà dit, ce qu'on peut retenir, c'est qu'en montagne, les voies du vent sont assez impénétrables, en gros ça tourbillonne souvent trop pour être simplement prévisible.
Le pisteur qui parcourt son domaine tous les matins peut y arriver décemment après qq saisons, mais c'est un peu hors sujet pour nous autres randonneurs.

B
Biscuit
[5 posts] - Le 07/01/2008 16:24

Au sujet des contourneurs de plaques, ce ne serait pas plutôt les plaques de fond qu'ils contournent, ces tassements de neige laissant apparaître l'herbe dans leurs craquelures ?
Lors de notre dernière sortie à la pointe de ressassat nous avons eu à en contourner une ...

henyan
[576 posts] - Le 07/01/2008 16:25

Si ca peut en intéresser certains; 😎

www.grenoble-montagne.com/modules/extcal/event.php?event=304

skifan
[484 posts] - Le 18/01/2008 21:00

Emmanuel ADAMI a dit :
Donc une observation sur le terrain est importante et permet de déceler beaucoup de choses, mais elle ne suffit pas ; il faut aussi un suivit de la façon dont la météo a évoluée les jours précédents, et tout particulièrement des orientations des vents lors des chutes de neige et juste après (transports de neige). Les isothermes sont aussi à regarder, notamment par rapport à la possibilité de stabilisation des pentes.
Des coupes de neige sont aussi fort instructives pour voir la structure des différentes couches ; ça prend peu de temps et c'est toujours très intéressant.


Bien que tout cela soit certainement vrai, j'ai envie d'en conclure que pour avoir une chance de prendre la bonne décision à un endroit particulier avec une chance de 50 à 80%, il faut:
- être ingénieur météo
- habiter au pied du sommet concerné et avoir noté toutes les évolutions depuis au moins un mois
- creuser tous les 100m pour analyser les couches.

Je caricature un peu, mais une telle analyse est-elle réellement à la portée d'un randonneur moyen ?

T
Tatamix1972
[411 posts] - Le 18/01/2008 22:51

Non, Skifan... Pas besoin de tout ça...
Mais c'est vrai que pour s'engager sur certains itinéraires, surtout si les conditions nivologiques sont compliquées, cela demande de la préparation, une étude de la topographie du terrain, ainsi que de lire et relire les bulletins météo qui donnent souvent pas mal d'informations. Pour le manteau neigeux, il n'y a pas besoin de retourner un mois en arrière puisque l'évolution de celui-ci est directement liée à l'évolution de la météo et que c'est quand même rare une météo identique sur un mois, non ?!
Quant aux trous tous les 100 mètres, non ! Tu en fais un sur une orientation bien précise sur laquelle tu peux avoir des doutes et ça te donne des indications que tu peux rapporter pour les pentes d'orientation similaire. Tu peux aussi tester le manteau neigeux à des endroits caractéristiques mais non exposés, ce qui te donnera des informations précieuses pour les endroits plus craignos.
En fin de compte, l'analyse nivologique se fait par le recoupement d'informations, de paramètres... glanés lors de sorties précédentes (expérience), avant et sur le terrain à proprement parlé.
Enfin, une remise en question des certitudes que le temps et les expériences édifient me semble primordial.
Maintenant, si tout cela ne te semble pas à la portée d'un randonneur moyen, il est effectivement préférable que les jours avec des conditions nivologiques difficiles, ce dernier monte à la croix de Chanrousse par les pistes... même si il doit passer à côté de descentes de rêve dans de la neige de cinéma.

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