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bens a dit :Dger a dit :Par risque 4, une pente d'inclinaison modeste autour de 20° est sans danger si elle n'est pas dominée par des pentes plus raides
Avec la difficulté de juger quelle distance de sécurité il faut se donner par rapport aux pentes plus raides.
On n'a aucune info précise mais je me demande si ça n'a pas été le problème pour l'accident d'Estenc début mars.
Et quand on voit des monstres comme celle-là : www.data-avalanche.org/avalanche/1521059285253 ça calme....
Justement, c'est pour ca que je disais que le niveau de risque n'est pas suffisant pour planifier ta course. Dans ton exemple, ca peut être risque 2 mais avec un type d'avalanche lié à un couche fragile persistente et profonde, peut être difficile à affecter, mais qui peut créer des tailles d'avalanche supérieures à 3 (le monstre que tu mentionnes). Du coup, tu peux prendre ca en compte dans ton plan, par exemple essayer d'éviter de passer du temps sous le potentiel écoulement d'une avalanche de ce type.
Ce type d'approche est utilisé dans le monde entier pour enseigner comment planifier les randos et les trips en ski... C'est ce que j'enseigne en Norvège. Tu peux penser que c'est une usine à gaz, mon petit Piero, mais continue à juste regarder l'indice de risque du bera, tu iras pas très loin, ou alors fais du ski de fond..
Moi je trouve que vous êtes grave. 😄
franchement quand on voit vos polémiques on est obligé dans rire. En tous cas quand on en parle entre nous les vrai randonneurs on rigole sûrement plus que mes fautes simplement du au fait que je m'en balance. 😄
Bastien a dit :Justement, c'est pour ca que je disais que le niveau de risque n'est pas suffisant pour planifier ta course.
Quelqu'un a dit le contraire ? On dit justement tout le long de ce fil que l'indice en lui-même n'est pas forcément le plus important ou en tous cas qu'il n'a d'intérêt que si on l'associe au texte du bulletin.
Bastien a dit :
Dans ton exemple, ca peut être risque 2 mais avec un type d'avalanche lié à un couche fragile persistente et profonde, peut être difficile à affecter, mais qui peut créer des tailles d'avalanche supérieures à 3 (le monstre que tu mentionnes). Du coup, tu peux prendre ca en compte dans ton plan, par exemple essayer d'éviter de passer du temps sous le potentiel écoulement d'une avalanche de ce type.
Ca n'est peut-être pas aussi formalisé que dans ton tableau américain mais tout ce qui y figure est en général mentionné dans le bulletin les risques.
Par exemple pour l'Embrunais (rapport à l'avalanche citée plus haut)
--> Départs spontanés : le manteau neigeux étant d'une épaisseur assez inhabituelle, une rare mais grosse plaque d'altitude peut encore se décrocher seule sous son propre poids, parfois jusqu'au sol. Les volumes de neige mobilisés sont susceptibles d'être très conséquents.
Maintenant moi je trouve que c'est difficile de déterminer la bonne distance de sécurité par rapport aux pentes du dessus.
J'ai en tête un accident qui a eu lieu en Suisse il y a quelques années à la fin d'un week-end de formation avalanche du CAS. Le groupe s'est fait ramasser sur une pente faible par une très grosse avalanche qui est allée beaucoup plus loin que ce qu'avait estimé possible les encadrants-formateurs.
Justement le formalisme et le fait de structurer sa préparation de rando, c'est la clé pour éviter les décisions basées sur l'intuition. Les facteurs humains et pièges heuristiques, ca vous parle ?
bens a dit :Bastien a dit :Justement, c'est pour ca que je disais que le niveau de risque n'est pas suffisant pour planifier ta course.
Quelqu'un a dit le contraire ? On dit justement tout le long de ce fil que l'indice en lui-même n'est pas forcément le plus important ou en tous cas qu'il n'a d'intérêt que si on l'associe au texte du bulletin.
Bastien a dit :
Dans ton exemple, ca peut être risque 2 mais avec un type d'avalanche lié à un couche fragile persistente et profonde, peut être difficile à affecter, mais qui peut créer des tailles d'avalanche supérieures à 3 (le monstre que tu mentionnes). Du coup, tu peux prendre ca en compte dans ton plan, par exemple essayer d'éviter de passer du temps sous le potentiel écoulement d'une avalanche de ce type.
Ca n'est peut-être pas aussi formalisé que dans ton tableau américain mais tout ce qui y figure est en général mentionné dans le bulletin les risques.
Par exemple pour l'Embrunais (rapport à l'avalanche citée plus haut)
--> Départs spontanés : le manteau neigeux étant d'une épaisseur assez inhabituelle, une rare mais grosse plaque d'altitude peut encore se décrocher seule sous son propre poids, parfois jusqu'au sol. Les volumes de neige mobilisés sont susceptibles d'être très conséquents.
Maintenant moi je trouve que c'est difficile de déterminer la bonne distance de sécurité par rapport aux pentes du dessus.
J'ai en tête un accident qui a eu lieu en Suisse il y a quelques années à la fin d'un week-end de formation avalanche du CAS. Le groupe s'est fait ramasser sur une pente faible par une très grosse avalanche qui est allée beaucoup plus loin que ce qu'avait estimé possible les encadrants-formateurs.
Bastien a dit :Justement le formalisme et le fait de structurer sa préparation de rando, c'est la clé pour éviter les décisions basées sur l'intuition. Les facteurs humains et pièges heuristiques, ca vous parle ?
Rien ne t'empêche de structurer ta préparation avec le BRA français ( les BRA suisses et les italiens sont grosso modo les mêmes), par exemple avec la méthode 3x3 ou la grille SNGM.
Si tu nous montrais un bulletin norvégien ou US "formalisé" ça serait plus parlant.
Bastien a dit :Justement le formalisme et le fait de structurer sa préparation de rando, c'est la clé pour éviter les décisions basées sur l'intuition. Les facteurs humains et pièges heuristiques, ca vous parle ?
et bien justement : "on est qu'en risque 2, ça craint rien" , est le piège heuristique dans lequel de nombreuses personnes tombent...
bens a dit :Et quand on voit des monstres comme celle-là : www.data-avalanche.org/avalanche/1521059285253 ça calme....
Ouais, et celle là.......et pourtant par risque 1
www.data-avalanche.org/avalanche/1492496837271
Quand on (tu) dis qu'il ne faut pas se contenter du chiffre....
Ouais, et celle là.......et pourtant par risque 1
www.data-avalanche.org/avalanche/1492496837271
en fin d'article il y a un autre lien :
www.facebook.com/PisteursSecouristesLes2Alpes/videos/1497506916934160/
intitulé :
Petit PIDA du soir avec nos amis Géorgien....
il me semble reconnaître la pente qui a tué des lycéens lyonnais ?...
Par contre, un autre standard est la définition des types d'avalanches ("avalanche problems") qui est associé à chaque bulletin (en passant, un niveau de risque ne signifie rien sans être associé a un ou des "problems" bien définis). C'est également une classification standard dans la plupart des pays (US, Canada, Norvège...) et je suis toujours étonné que le BERA n'utilise pas cela... Quelqu'un sait pourquoi ?
avalanche.state.co.us/forecasts/help/avalanche-problems/
Dans le Val d'Aoste, le bulletin commence à utiliser les symboles évoqués :
Bastien a dit :Cornice fall..
Écroulement de corniche
Bastien a dit :Glide = gueule de baleines
Plutot avalanche de fond, en general
@jiel merci pour le BRA Val d'Aoste, je ne le connaissais pas et j'y vais prochainement... 🙂
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