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Accueil > Tous les forums > Neige & avalanches > Valfréjus: témoignage d'un pisteur

Valfréjus: témoignage d'un pisteur


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L
laurent38
[144 posts] - Le 21/01/2016 20:15

En tous les cas, il ne devait certainement pas y avoir un militaire du coin pour entourer la course, sinon personne ne serait monté là-haut. Ces débutants auraient - selon le journaliste - 3 jours de ski dans les jambes. Si ce sont effectivement des débutants, ils préparaient probablement le BSM. Le gégen interviewé avant-hier soir paraissait bien enquiquiné ; il a fait un retrait du percuteur et s'est vite éloigné des journaleux. Il parait qu'il y a eut un repérage la veille. Les conditions étaient analogues. Je ne voudrait pas être à la place des responsables. Normalement dans un bataillon de chasseurs alpins, il existe une cellule spécialisée constituée de plusieurs guides. Ce dernier prépare sa course ou la supervise et la présente au auprès du chef de corps, avant le départ. Celui-ci à le dernier mot. J'ai l'impression qu'il y en a plus d'un qui vont s'expliquer.

mac
- Le 21/01/2016 20:16

Quid de la relation avec le reportage de France 3 sur les plaques à vent ?

grasmat
- Le 21/01/2016 20:21

Dans l'armée, il y a des pros dans chaque spécialité et d'autres plus classiques qu'ont entraîne afin qu'ils aient une notion un peu sur tout. Ces légionnaires là ne sont pas des spécialistes de la montagne mais du génie et du déminage. Toutefois, leur aguerrissement nécessite qu'il aient aussi quelques connaissances dans ce domaine. Néanmoins, il y a une erreur quelque part ce jour là car il aurait sûrement dû y avoir un minimum d'encadrement pros pour organiser et encadrer, voire modifier cette sortie. Ce qui n'a pas été fait. Donc quel compétence avait le décisionnel de cette sortie pour pouvoir la faire exécuter ? L'enquête menée le dira.

G
guillaumef68
[15 posts] - Le 21/01/2016 20:28

vous me faites vomir à polémiquez sur le pourquoi du comment et de porter des jugements alors que vous savez rien.
JE SUIS MILITAIRE TROUPE DE MONTAGNE
1 notre matériel est très correct
-nous avons des skis semi parabolique
-arva
-pelle et sonde et siflet
-couverture de survie+le fond de sac qui est obligatoire et verifié avant chaque sortie donc duvet + sur sac + effet chaud et effet chaud de rechange
-nourriture ......DE QUOI DORMIR DEHORS
2 avant de partir en rando on a 1 semaine d'apprentissage au ski de piste et toute neige (certe ils deviennent pas des dieu de la glisse mais sont en mesures de descendre n'importe quelle pentes
ensuite commence le ski de rando en station ou la on leurs apprends les conversions,comment se servir d'un arva et d'une pelle et d'une sonde
en+ de ça ils apprennent à survivre en montagne ( se faire un abri igloo et autre donc dormir dans la neige )
on leurs apprends à évolué sur des glaciers en cordé, a faire du rappel
en tous c'est un stage de 6 semaine a faire de la rando et pas du 600+ sa c'est en station.
Après ils sortent tous les jours ou ils font du 1000+ a 1600+ de dev.
ensuite en été ils on encore un stage de se type ou la se sera escalade randonné rappel ET GLACIER.


LE METIER DE MILITAIRE NE CONSISTE PAS A TUER SEPHIRA
STATISTIQUEMENT TU AS PLUS DE CHANCE DE MOURIR D4UN ACCIDENT DE LA ROUTE QUE MOURRIR AU COMBAT
DODOLASAUMURE SACHE QUAND AFGHA TOUS LES OPéRATIONS HIVER ON été RéALISé PAR DES chaSSEURS ALPINS
ET EN PLUS TU LE DIT TOI MEME MONTAGNE ,ON EST SPéCIALISé DANS LE COMBAT EN MONTAGNE se n'est pas que du ski et de la balade on a pas un sac a 5kg


pour ce qui est de la hierarchie on peut refusé un ordre si cette ordre est hors la loi
et je finirai par dire qu'un accident est du à une succession d'évènements et que nous on peut nous laché dans la montagne pour plus qu'une course a la journée sans dormir dans un refuge.

grasmat
- Le 21/01/2016 20:29

Pour PapyJohn : je peux vous fournir une petite correction qui a tout de même son importance et que vous ignorez peut-être. Le corps expéditionnaire d'Indochine n'était pas constitué d'appelés du contingent, mais uniquement d'engagés. C'est pour cette raison que la guerre d'Indochine a été principalement occultée des mémoires par nos hommes politiques. Il n'en a pas été de même pour celle d'Algérie dans laquelle les appelés ou rappelés du contingent furent très nombreux à servir et à mourir aussi.

PapyJohn
- Le 21/01/2016 20:38

@ grasmat
Merci pour la correction, on s'emballe, on s'emballe 😉

de l'intérêt de maintenir des troupes de montagnes qui font du ski de rando dans la poudre des alpes,
Il ne manque pas d'endroits dans le monde en altitude où il y a de la poudre et où cela sent la poudre (Cachemire, Afghanistan, Afrique, Ex URSS)
Et comme on a pris l'habitude d'intervenir à droite et à gauche au nom de la démocratie (avec les résultats que l'on sait) il y a probablement pour le Ministre de la Défense (et Président de région) une justification à maintenir des troupes (et à les entrainer !) capables d'intervenir dans ce genre de conflit.
Il faudrait aussi demander aux villes qui ont perdu ces régiments ce qu'elles en pensent d'un point de vue économique (A moins que les skieurs de rando ait compensé les pertes ...)

Dodo la Saumure
- Le 21/01/2016 20:40

DODOLASAUMURE SACHE QUAND AFGHA TOUS LES OPéRATIONS HIVER ON été RéALISé PAR DES chaSSEURS ALPINS

Oui justement, le fait d'avoir des chasseurs alpins spécialisés et engagés dans certains opérations spécifiques, cela a du sens.

Mais est-ce que former des légionnaires ou autres troupes qui n'ont rien à voir avec la montagne au ski est vraiment nécessaire ? Vu que logiquement, ce ne sera pas eux qu'on enverra sur les missions spécifiques en opération extérieur, mais justement les chasseurs alpins (entre autres).

En d'autres termes, à quoi bon former un futur ébéniste à faire de la soudure à l'arc...

En fait, cela me fait penser aux contingents d'appelés qu'on emmenait skier à Chamrousse avec des koflach... C'était vraiment pour les occuper.

Y'a quelques années, je me souviens d'un drame, où un militaires était mort de froid lors d'une manœuvre de ce type en montagne.

Bref, je reste convaincu que l'armée reste une grande machine qu'il faudrait parfois penser à reformer un peu.
Cette espèce d'esprit moutonnier où l'on "traine" 50 gonzes derrière un sergent chef zélé me parait plus trop dans l'ère du temps.

On a voulu une armée de métier, il faut aller au bout de chose et avoir des hommes spécialisés et non pas des pauvres gars qui n'ont jamais vu la neige et qu'on va faire skier dans des pentes raides sous le vent par risque 4...

Enfin, je n'aurais jamais pu être militaire, sauf peut-être gendarme.

S
savoy
[1278 posts] - Le 21/01/2016 20:43

Eh, surveille ton orthographe, guillaumef68!! 🙂
En tout cas, quand j'avais fait mon service militaire au 6° BCA à Varces, en section de combat, il y avait de quoi se faire des cheveux blancs quant aux distances de sécurité entre les skieurs (notamment)!
Et je connaissais mieux la montagne que les militaires qui nous "encadraient"!
Mais peut-être que cela a changé avec la professionnalisation de l'armée?...

L
leviking73
[198 posts] - Le 21/01/2016 21:32

mais est-ce que former des légionnaires ou autres troupes qui ne ? Vu que logiquement, ce ne sera pas eux qu'on enverra sur les missions spécifiques en opération extérieur, mais justement les chasseurs alpins (entre autres).

En fait, cela me fait penser aux contingents d'appelés qu'on emmenait skier à Chamrousse avec des koflach... C'était vraiment pour les occuper.

Y'a quelques années, je me souviens d'un drame, où un militaires était mort de froid lors d'une manœuvre de ce type en montagne

Bonsoir. Tout comme guillaume je suis militaire et chasseur alpin donc JE peux en parler:
Sur le premier point sachez que dans la brigade d'infanterie de montagne, partout où nous intervenons, nous sommes renforcés de nos camarades légionnaires démineurs car tous nos théâtres sont aujourd'hui piègés, minés etc et donc sans eux, nous n'avancerions pas, et donc si ils doivent nous suivre partout autant qu'ils soient instruits.
Second point ces fameux skieurs en koflach a lacets dont je faisais partie, ce sont ceux là même qui ont combattu en krayna ou sur le mont igman en ex Yougoslavie donc non, ce n'était pas pour les occuper.
3° point le militaire mort de froid était un africain en stage partenariat avec l'armée française pour justement se former à la française.
Pour en revenir au matériel, oui nous devons comme tout le monde composer avec les difficultés budgétaire d'aujourd'hui, donc il.évolué lentement mais nos skis actuels sont dynastar altitrail vertical que bon nombre d'entre vous utilisent encore, montés en diamir, certes nos peaux sont encore à lujons mais passez quelques nuits d'affilée en igloos avec des peaux autocollantes et on en reparlera (je suis tous les jours en autocollantes mais jamais en restant au froid). Et si tout se passe bien nous serons bientôt en cham 87/plum. nos arva des pieps DSP etc...
À bon entendeur.

T
truitas
[12 posts] - Le 21/01/2016 21:37

désolé je ne croyais pas créer une telle polémique en postant ce lien....et le temps que je tape ce message on est parti sur la géopolitique.

@Guillaumef68 on est tous conscient de l'expertise des troupes de montagnes et en particulier des chasseurs chasseurs alpins....

Certains ont en mémoire les appelés qui s'essayaient au ski....et ont certainement fait un raccourci avec les pros de l'époque moderne.


Le récit du pisteur est cependant édifiant et comme tu le soulignes et comme dans tous les accidents il y a eu un ensemble de transgression que l"instructeur n'a pas su ou pas pu voir:
- conditions nivologiques
- caractéristiques de la course
- niveau technique des participants
- taille du groupe
- identification de d'ilots de sécurité ?
- + facteur humain

On s'en fout de trouver le coupable, on va laisser les journalistes se rouler dans le purin....Ca aurait pu être 5 clients avec un guide ou 5 membres du caf ou de skitour...

Ce qui est intéressant c'est de connaître le processus qui a conduit à une erreur dans la prise de décision.

G
gol05
[1 post] - Le 21/01/2016 21:54

Une sortie qui craignait. Cinquante dans un couloir d'environ 30°, chute de neige récente, vent les jours précédents , pente sous un col venté, sous-couche sans doute dangereuse dans cette exposition nord compte-tenu des conditions de cet hiver. Une grosse prise de risque. Une course qui aurait du être faite en tout petit comité, et encore.... Pour mémoire: avril 1976, pente raide en face nord du Taillefer: une coulée balaye des chasseurs alpins, 3 morts. Très mauvaises conditions météo, neige abondante, redoux.

grasmat
- Le 21/01/2016 22:40

Reste dans ta Saumure dodo et rendors toi. Si tu savais ce que certains savent faire dans l'Armée tu n'arriverais même pas à leurs chevilles. Bien entendu, il y a des unités où il y a du tout venant et où on est pas très spécialisé. Mais si tu découvrais un peu le monde des Forces Spéciales, alors là, je suis sûr que tu ne ramènerais pas ta fraise comme ça et tu ne pèserais pas grand chose sur la balance même si je ne doute pas que tut'y connaisses sûrement très bien uniquement en skis de randonnée. L'Armée n'a pas eu besoin de tes conseils pour évoluer dans certains domaines.

Dodo la saumure
- Le 21/01/2016 22:54

J'ai jamais dis que certains n'étaient pas spécialisés ! Relis un peu mieux ce que j'ai écris.

Je dis juste : à quoi bon apprendre à skier à des gens par groupe énorme, en conditions foireuses alors qu'ils ne font pas partie des troupes de montagnes et ne seront peut-être jamais amené à aller en montagne sur des terrains extérieur !

Que les "pros" de la montagne chez les militaires s'entraînent dur et affrontent le milieu ça a du sens.

Mais la j'ai un peu l'impression qu'on "apprend à nager" des gens en eaux vive, alors qu'il ne sauteront peut-être jamais dans la piscine !

Pas cool
- Le 21/01/2016 23:42

J'apprécie ta réponse Dodo la Saumure. Ce régiment fait partie de la 27ème brigade de montagne, donc il doit connaître des notions minimum de montagne (bases d'alpinisme et de déplacements hivernal et estival en montagne), mais comme je l'écrivais plus haut, il faudrait savoir quelle autorité décisionnelle a programmé et fait exécuter cet entraînement avec un risque nivologique élevé. Il aurait peut-être pu être par exemple programmé sur le domaine skiable sécurisé en concertation avec la station de ski. Ca c'est déjà d'ailleurs fait. Les personnels auraient fait leur entraînement, seraient alors rentrés sans encombre et personne n'en aurait parlé. Le problème vient de l'autorité responsable, point barre qui a fait preuve d'incompétence dans ce domaine.

jiel
- Le 22/01/2016 01:35

Je ne sais pas si vous avez regardé le 19/20 Alpes du 19/01 pour avoir une idée de la mentalité militaire.
france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/e … 1920-alpes

Le général puis le colonel s'expriment à partir de 3'25" c'est à écouter !!!

le chef CRS s'exprime lui à 2'58"
et le journaliste donne une info plus complète (en particulier sur le niveau réel des stagiaires) de 4'17" à 5'50"

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