Sommet : Mont Thabor (3178 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2130 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 2.2 E1
Pente : 30°
À la Vachette, prendre à gauche la D994g que l'on suit jusqu'à Névache (terminus déneigé de la vallée de la Clarée).
Descente : emprunter la combe S du lac Blanc ou le vallon SE du Diner pour rejoindre un plat à 2270 m sous le lac Lavoir. Remonter au S au Clot Sauvage puis suivre la combe jusqu'au col du Vallon (2645 m). Descendre plein S en rive gauche du ruisseau de Saume Longue puis en rive droite du torrent du Vallon jusqu' à la route de Névache.
Longue course à couper en dormant au refuge des Drayères.
Refuge des Drayères (hors gardiennage) : 40 places, couvertures.
1. Mont Thabor , Traversée SW -> S en 3 jours (3750 m, ski 2.3, T)
Jour 1: Montée au refuge des Drayères par le col de la Grande Tempête ou la crête des Muandes. Névache -> Refuge Ricou -> Traversée vers le N en direction du Lac de la Cula -> Montée à la crête des Muandes -> Descente N en direction du lac Rond -> Refuge des Drayères. D+: 1300m (tenir compte de l'importante projection pour l'horaire)
Jour 2: Refuge des Drayères -> remonter vers l'E le ravin des Muandes -> Col des Muandes -> Descente vers l'E jusqu'à 2364 m pour contourner le Grand Adret (possibilité de couper à différents endroits par des cols évidents) -> Remonter vers le N jusqu'au Thabor. Descente par le col des Méandes jusqu'à environ 2300 m -> Rephoquer pour rejoindre le refuge du Thabor vers le N. L'itinéraire peut être racourci en traversant à flanc au col des muandes pour rejoindre directement le Thabor.
Variante de descente: Du Thabor -> Descendre plein E jusqu'au point 2850 m sur IGN. De là, un joli couloir (40° sur 100m) descend plein Nord jusqu'au vallon du Peyron. Rephoquer et monter vers le N pour passer la crête E du cheval Blanc et descendre d'abord N puis E vers le refuge du Thabor. D+: 1680m, ski: 3.3, E1.
Jour 3 : Du refuge du Thabor, descente en traversée vers l'E puis le S pour franchir le col de la vallée étroite. Descendre plein S jusqu'au pont de la fonderie (1900m). Rephoquer pour remonter d'abord O puis S jusqu'au col du vallon. Descendre plein S, le long vallon jusqu'à Névache.
Ou, depuis le col du Vallon, crête des gardioles, Pic du Lac blanc, Névache, ce qui rajoute un peu de dénivelé, mais la vue du sommet du Pic du Lac Blanc vaut le détour.
les variantes sont bien entendues très très nombreuses !
2. Boucle Col des Muandes -> Col du Vallon (1600 m, ski 2.1, T)
Gagner le refuge des Drayères. De là, monter NW pour gagner le col des Muandes (2820m). Descendre SE - E pour rejoindre le plat du lac Lavoir. Repeauter et remonter S pour gagner le Col du Vallon (2645m). Se laisser glisser S pour rejoindre Névache.
Valable jusqu'au 25.04 en soirée
Au-dessus de 2400m risque limité, plus bas risque faible.
Risque Accidentel : instabilités résiduelles dans la neige récente
Risque Naturel : plutôt superficiels, en neige humide
Résumé : Départs spontanés : plutôt superficiels, en neige humide Déclenchements skieurs : instabilités résiduelles dans la neige récente
Stabilité : INSTABILITÉS RÉSIDUELLES EN ALTITUDE, QUI GARDE DES CONDITIONS HIVERNALES DEPARTS SPONTANES : Peu d'activité naturelle attendue. Tout au plus de rares départs de neige humide de taille 1 sur les secteurs récemment enneigés, en départs ponctuels près des rochers. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Les plaques formées lors des chutes ventées de dimanche et lundi peuvent encore persister en altitude, au delà de 2200/2400 m, notamment sur la partie nord du massif ou en bordure de l'Italie. Ces instabilités plutôt présentes à proximité des crêtes d'altitude peuvent encore être sensibles au passage d’un seul skieur mais ne génèrent que de modestes volumes de neige. Plus bas que 2200/2400 m, les chutes de neige ont été plus faibles et moins ventées et le manteau neigeux est bien stable.
Qualité : L'enneigement skiable débute entre 1800 et 2200 m selon les versants, et devient rapidement excédentaire en altitude. A la nivôse des Rochilles à 2400 m, 1m48 au sol ce 24 avril, c'est la 10ème valeur la plus élevée pour un 24 avril sur 32 années de mesures. Jeudi matin, neige dure et bien regelée, souvent colorée par les poussières désertiques sahariennes, encore recouverte en altitude par une couche irrégulière de neige récente ventée. En journée, humidification plus nette au soleil avec le redoux de la masse d'air et le vent plus faible. Présence de vieilles mais imposantes corniches en altitude et de fréquents dépôts de neige en blocs regelés, stigmates des crues avalancheuses de neige humide de la mi-avril.