Sommet : Roc de la Charbonnière (2738 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1500 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 4.2 E3
Pente : 45-50°/150m

Chausser en général au foyer (route barrée)

Du sommet suivre en contrebas l'arête N pour atteindre un collet permettant de basculer dans le couloir NW (40°/150m) descendre ce couloir jusqu'au lac d'Amour. Remonter au pied de la Pierra Menta pour basculer en versant E (par le col au N ou au S de la Pierra Menta).
Passer au refuge de la Balme et revenir par la chapelle Saint Guérin ou l'on rejoint la route de la Gitte.

1. Un grand tour de la Pierra Menta (2300 m, ski 3.3, T)
1/ Granier -> GR tour du Beaufortin vers le NW jusqu'à la Chapelle Saint Guérin (1939m) -> direction N via le Jerbois d'en bas, d'en haut -> col env. 2590m à l'E du point 2613 -> traverser E par des pentes NW froides (risque de plaque) jusqu'à l'arête S (enforme de combette suspendue) que l'on remonte jusqu'au sommet du roc de Charbonnière.
2/Descente sur le lac d'Amour (2248) versant W du Roc soit directement depuis le sommet (barre à éviter à 2500m par le N), soit en revenant sur l'arête S pour reprendre le couloir N descendant sur le lac. Ou encore par le couloir NNW, plus raide.
3/ Remontée au col au N de la Pierra Menta (col du Tutu, 2600m), puis basculer versant E, en longeant la barre issue du point 2490m jusque vers 2200m.
4/ Repeauter une dernière fois vers le S et avant d'arriver au col de la Charbonnière, attaquer le couloir NE du Roc de la Charbonnière. On sort sur l'arête S vers 2710m et on retrouve l'itinéraire du matin que l'on reprend en sens inverse jusqu'à Granier.
2. couloir Est (1340 m, ski 4.1, E)
Du col de la Charbonnière gravir une large pente E-SE suivi d'un couloir raide sur la fin, qui donne accès à l'arête sommital. Descendre le couloir E (40°/250m) situé au nord de la crête rocheuse longée à la montée.Retour par le refuge de la Balme et le vallon de Foran

Valable jusqu'au 05.02 en soirée
Au-dessus de 2100 m : Risque limité. En-dessous : Risque faible.
Risque Accidentel : quelques plaques, rarement faciles à déclencher.
Risque Naturel : peu probable
Résumé : Départs spontanés : peu probable Déclenchements skieurs : quelques plaques, rarement faciles à déclencher.
Stabilité : Le manteau neigeux est globalement bien stabilisé suite à cette interminable période sèche. Situation avalancheuse typique : neige ventée Déclenchements provoqués : De rares plaques plus ou moins dures persistent encore par endroits. On les trouve plutôt au dessus de 2200 m, dans les secteurs travaillés par le vent (transport récent ou plus ancien) et avec présence de sous couches fragiles persistantes enfouies. Ces sous couches se trouvant plutôt en large secteur Nord. Elles sont de moins en moins mobilisables pour les anciennes plaques et il faut maintenant plutôt de fortes contraintes pour les effondrer. Les rares plaques récentes sont plus sensibles et plus fines, on les repaire là où on trouve du carton "épais" sur de la vielle poudre sans cohésion. Elles sont alors plus faciles à faire partir mais sont souvent peu épaisses. Départs spontanés : peu probable avec le refroidissement attendu par rapport à ce chaud samedi
Qualité : L'enneigement devient déficitaire partout avec ces conditions anticycloniques qui se prolongent, bien que avec le froid la neige soit encore présente à basse altitude. On peut encore chausser vers 1000 m en Nord et 1200/1300 m en Sud pas raide. La neige de surface est très hétérogène, très abîmée dans de nombreux secteurs par les nombreux passages de skieurs/raquettes. Ailleurs elle est soit travaillée par le vent (cartonnée voire dure près des crêtes), soit en vieille poudreuse dans de rares combes froides et protégées de tous les vents. Dans les versants ensoleillés, elle est croûtée le matin puis s'humidifie superficiellement au fil des heures dans les pentes les plus raides seulement .