Départ : Lauzet (1686 m)
Topo associé : Rocher de Guerre, Versant NE
Sommet associé : Rocher de Guerre (2508 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 850 m.
Ski : 2.3
Sortie du lundi 24 février 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beauEtat de la route : sèche
Altitude du parking :
1650 m (parking gîte de l'aiguillette)Montée =Neige dure avec une fine pellicule de transformée dans la forêt puis moins dure dans la large pente et bonne accroche. aujourd'hui pas de bottage !!!
A nouveau dure au-dessus de 2300 m.
Descente = les 200 premiers mètres, la neige est dure mais ne casse pas sous les spatules; Après moquette comme on peut aimer.
Altitude de chaussage (montée) : 1680 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1680 m
Activité avalancheuse observée : néant juste une vielle purge dans la face
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Agnès
Très belle sortie avec une descente ****.
Au petit déjeuner, je ne savais toujours pas ce que nous allions faire.
Si, il fallait être de retour pour midi.
En sortant du gîte et en voyant le soleil illuminé la face NE du Rocher de Guerre, la décision est prise ; ce sera notre objectif. Cette course, nous l’avons déjà effectuée mais il y a bien 3 ans déjà.
Nous partons donc avec les skis sur le dos pour rejoindre le chemin à la sortie du village (direction le col du Lautaret). Nous chaussons au niveau de la ferme, puis nous rejoignons la petite chapelle du Fond Gibert et enfin le pont surplombant la Guisane (qui est mal en point => il devrait finir de s’effondrer au printemps à mon avis !!!).
Pas de trace sur ce secteur méconnu des randonneurs.
Nous avançons tranquillement et nous sommes obligés de mettre les couteaux sur les premières pentes qui sont bien glacées sous la petite pellicule de neige transformée.
Je fais la trace jusqu’à la sortie de la forêt puis nous enlevons les couteaux. Agnès prend le relais jusqu’au 2/3 dela large pente. Personnes à l’horizon, si ce n’est 3-4 chamois qui nous observent bizarrement.
La dernière pente sous le sommet nécessitera encore les couteaux.
Arrivée à notre objectif, nous découvrons entre les rochers le parcours en S de la crête de Roche Bernard par la comme de Chenaude et son couloir en banane (que nous avions fait l’année dernière).
Agnès est en forme pour la descente et cela se voit. Petits virages très rythmés avec des séquences de près d’une minute sans s’arrêter, cela est très bon signe.
Il faut dire que la neige s’est bien transformée et à presque midi, nous avons une moquette pile poil au rendez-vous. C’est une orgie dans la belle face NE où on arrive difficilement à s’arrêter …
Dans la forêt, la neige est plus froide et encore un peu glacée, mais on se fait bien plaisir quand même.
Arrivée au gîte, nous avons le sentiment d’une sortie vraiment réussie et en couple, c’est le bonheur.