Départ : Romme (1291 m)
Topo associé : Tête de la Sallaz, Couloir de la Sallettaz
Sommet associé : Tête de la Sallaz (2026 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 3.2
Sortie du lundi 27 janvier 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Des nuages au loin, peu de soleil, pratiquement pas de vent.Etat de la route : RAS
Altitude du parking : 1290
Altitude de chaussage (montée) : 1300
Altitude de déchaussage (descente) : 1320
Activité avalancheuse observée : NEANT
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
montée | 1290-2030m | N | 9-11 | Poudre | quelques cm de poudre sur fond dur. | |
descente | 2030-1290 | NW | 12-13 | Poudre | bonne neige dans le couloir. |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Jean-Claude
topo
Sur les conseils de JLP et compte tenu du peu de neige tombée récemment, au lieu d'aller à la Carmélite, nous nous sommes rabattus vers la Tête de Sallaz, de même orientation mais plus modeste. La descente du couloir de Salletaz, assez gavé, froid toute la journée et exposé au Nord-Ouest, devait nous garantir un bon ski ! Bonne pioche.
La montée est belle (sauf le long du téléski), surtout après la forêt en arrivant dans les derniers ressauts vers le sommet. Dans la forêt, un chamois nous traverse devant la trace. Du sommet de la tête de Sallaz, la vue est magnifique tout azimut, sur l'ensemble des massifs environnants. Vers le Sud proche, les petits chalets alignés de Vormy en bas semblent s'être rassemblés pour nous. Plus en profondeur, le grand espace des hauteurs de Méry, de la pointe du chateau et de champ fleuri est bien blanchi et grandiose. Du sommet, nous décidons de descendre aux chalets de Vormy pour les rencontrer et pour le casse-croûte. Déjà réchauffée par les quelques rayons de soleil, la neige n'est pas terrible en pente Sud jusqu'aux chalets.
A la remontée sur la crête par le chemin enneigé, en contournant la pointe de Sallaz par l'Est, un gros bouquetin solitaire débouche devant nous et s'arrête brusquement. Quelle merveille cet animal et en plus, il n'a pas eu peur. Il nous précède un instant, puis s'échappe dans la pente et disparait. Seule sa forte odeur de mâle persiste dans nos naseaux.
Plus tard, à l'approche du début du couloir de Salletaz, nous croisons cinq randonneurs Anglais (ou Holandais ?), en vacances dans le coin et qui montent au sommet, alors que le ciel menace.
Rapidement, nous allons tester la pente du couloir et nous sommes immédiatement charmés par la qualité de neige. Elle est froide, en poudre sur fond dur et le couloir est large, offrant un excellent ski (niveau 4 *). Malheureusement, d'innombrables traces du we ont marqué la pente et il nous faut régulièrement aller chercher les bords de rive pour encore mieux apprécier le ski. Le bas du couloir devient difficile (ski niveau 2*), entre les arbres et quelques rochers démunis de neige. Pour autant, nous réussissons à ne pas déchausser jusqu'en bas, au prix d'un ski "sauvage", dit "militaire" (ou "sanglier" pour d'autres). Mais avec Jean-Claude, nous n'en sommes pas trop derrangés car nous aimons cela (pas trop quand même). Nous faisons simplement les efforts nécessaires pour ne pas se casser. S'il ne reneige pas rapidement, ça finira par ne plus passer à skis jusqu'en bas dès la semaine prochaine.
La route du Reposoir nous ramène au parking en 5 mn.
Au bilan, ce fut une belle randonnée, surtout grace au couloir de Salletaz qui offre une bonne pente et une neige agréable. En plus, la vue du chamois et du bouquetin nous a râvit pour toute la journée.