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Pointe du Midi - enfin une combe sauvage domestiquée Départ : La Sallaz (1344 m)
Topo associé : Pointe du Midi, Boucle de Combe Sauvage
Sommet associé : Pointe du Midi (2364 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1100 m.
Ski : 3.2
Sortie du dimanche 12 janvier 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
On ne peut rêver plus fort que le soleil.Etat de la route : clean
Altitude du parking :1340
Neige de printemps au soleil et poudre plus ou moins fatiguée à l'ombre.
Altitude de chaussage (montée) : 1340
Altitude de déchaussage (descente) :idem
Activité avalancheuse observée :RAS
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec JUJU Thierry et Sedric
Alors que le parking est débordant de toutes places, on parvient à glisser la black car de chez Renault sur un emplacement réservé aux forces d'intervention pour cause de Trafic, sans parler de Captur ou d'Evasion , faut dire que l'Espace manque ici, le monospace Twingo en deviendrait légitime, et au fait "Légitime" ne serait pas un new best seller pour la next one de chez Renault...
C'est porté par ces mercantiles pensées que nous glissons toutes spatules en avant...
Aller à la "combe sauvage" dans ces conditions relève du pléonasme, on s'en fout, nous qu'on est les arpenteurs du nez en avant.
La montée sera à l'avenant, les spatules ont des détecteurs de trace, on est suréquipés nous les arpenteurs de là-haut, on y va les yeux fermés, Cedric a installé sur son bonnet Péruvien un détecteur de chaleur qui nous avertit des pics du réchauffement, Thierry ne fait pas gaffe et voilà t'y pas qu'il sombre dans le noir tout soudain quand le plongeon plein Nord de la fameuse combe sauvage survint.
Il nous faut revenir sur le passage obligé du col qui autorise cette fameuse plongée dans le noir, savoir faire abstraction du parking bondé, de tous engins de glisse plantés comme des dolmens sur le replat qui n'en revient pas.!
On peut donc supposer que le Thierry fut face au sidéral vide prit d'un désir d'en finir au plus vite, peu désireux de se confronter aux manifestations sataniques. Cédric toujours coiffé de son Péruvien bonnet est à l'abri de ces joutes maléfiques, son détecteur est toujours dans le vert, quoi qu'il arrive, pas mal ce bonnet je dois dire, mieux que ma chaussette glissée à la hâte sur mon crâne dégoulinant...
Bien sûr que le Juju pris dans son jus ne dit mot, le taiseux sautille de compression en bosse tel le gamin qu'il a gardé en lui, prêt à sauter tout ce qui se saute ( en tout bien tout honneur)
Donc un instant plus tard , la combe sauvage dévalée voilà que s'impose la sortie de ce trou à rat ( sauvage ) quelques 110 m à repeauter avant de parvenir langue trainante au sol enneigé à la "cafét" qui coiffe le col de Cu Déry. Ici on mange , ici on envisage le retour au fond du fond, là ou le parking toujours, bien qu'un peu moins bondé vous attend.
Nous qu'on est des vieux renards assoiffés de traces vierges, on prend le chemin des freeriders connaisseurs, délaissants le sentier rebattu, on se faufile de ressauts en couloirs vers la piste de ski désertée d'une station moribonde qui permet tout de même de rejoindre the black car
sans demander l'asile ultralibéraléconopoliticomafieux...
C'est nous qu'on est comme ça !
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