Départ : Freydières (1130 m)
Topo associé : Grande Lauzière, combe W depuis Freydières
Sommet associé : Grande Lauzière (2741 m)
Orientation : W
Dénivelé : 2200 m.
Ski : 3.1
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du dimanche 18 février 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau au-dessus de 1900 le matin. Nuages remontés à 2100 l'après-midi. Froid, venté. Etat de la route : ok
Altitude du parking : Casserousse
Dans l'ensemble 15-20 cm de poudre, froide à l'ombre, parfois un peu densifiée par le vent. En cours de densification au soleil.
Altitude de chaussage (montée) : Casserousse
Altitude de déchaussage (descente) : Casserousse
Activité avalancheuse observée : rien vu ni entendu. De rares endroits où ça fissure très localement.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par Rémo Barbaruli)
C'est tout la faute à Cec ! Quand samedi je lui demande si elle veut du long ou du dur, elle répond "du long !". Rien à voir avec les pérégrinations d'une certaine Nathalie qui récemment défrayait la chronique. Non, simplement elle a un ultratrail à préparer et il faut s'y mettre. Elle aura été servie !
Me voilà donc ressortant cette idée saugrenue d'aller skier la belle combe ouest de la Grande Lauzière, mais depuis Casserousse. Pollo signe sans avoir bien saisi à quoi ça l'engageait...
Du coup on délaisse négligemment les Vans, le Sorbier, le col de la Petite Vaudaine, et on s'enfonce dans le Belledonne profond. Personne, on trace, un peu au petit bonheur la chance, on accroche au passage un petit couloir vers le point 2516 de Jasse Bralard, et c'est des étoiles plein les yeux qu'on arrive au sommet de la Grande Lauzière. Les jambes un peu entamées il faut l'avouer.
Pour avoir déjà descendu cette combe en moquette parfaite, il faut admettre qu'en poudreuse ce n'est pas mal non plus ! Malheureusement on arrive dans le brouillard au-dessus du Lac Claret. A partir de là c'est navigation au GPS - et c'est long ! La neige est excellente, le canyon sous le Lac Longet a l'air splendide, tant pis.
Retour à la Brèche Robert, remontée des Pourettes, et là, à 17:30, c'est le drame : sur un instant d'inattention, on part nord-ouest, à droite de la Grande Aiguille. Arrivés à 1500 m, devant une barre, il faut se rendre à l'évidence, ça ne passe pas. On remonte, on tire à droite, on se fourvoie, il fait nuit, Cec glisse et saute une petite barre tête la première, heureusement plus de peur que de mal, c'est une galère intergalactique, alors qu'on n'est qu'à 500 m du parking... en ligne droite ! 20:30 : arrivée à la voiture, on a eu notre compte !
Sans le final dont on se serait passé, encore une très belle journée en montagne ! Ah, et mention spéciale au sanglier que j’ai failli me prendre aux Seiglières, ç’aurait été le bouquet !