Départ : Oulles (1410 m)
Topo associé : Grand Galbert, Versant Est (Oulles)
Sommet associé : Grand Galbert (2561 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1150 m.
Ski : 3.1
Sortie du lundi 20 février 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau - doux avec cependant du vent froid à partir du plateauEtat de la route : RAS - se méfier des chutes de pierres
Altitude du parking : 1410m
Altitude de chaussage (montée) : 1600m
Altitude de déchaussage (descente) : 1560m (mais l'un de nous est descendu - un peu scabreusement - jusqu'au sentier à 1480m
Activité avalancheuse observée : néant
Neiges de toutes sortes : encore un peu de poudre (surtout de la lourde), de la croûtée, de la dure et de la molle et surtout de l'extrême trafolée. Les 150m inférieurs ne sont décemment plus skiables.
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu (par taramont)
Avec Christelle, David, Yves D
Skitour est une grande source de déception : j'ai surpris l'autre jour quelqu'un, se prétendant pourtant mon ami, lire le CR de quelqu'un d'autre que moi. Ça ne m'a pas plu. Si c'est ainsi, me dis-je, je ne tiendrai plus la rubrique littéraire de la gazette, même si cette rubrique me permet de cacher derrière des phrases sans fin des prestations vite bâclées. Non, fini tout cela.
Maintenant, c'est décidé : je tiens la rubrique sportive : du factuel, rien que du factuel, je veux du chiffre, des résultats, des victoires, des hold-up, des buts marqués et pas des buts encaissés. J'aurai de nouveaux followers auxquels je parlerai un langage qu'ils comprennent : basique comme leur instinct de la neige. Et le courrier des lecteurs se limitera vite fait : l'expression écrite n'est, en général pas le fort de ce public-là. On ne peut pas être bon partout. Je ne serai plus la Madame de Sévigné – vous savez, celle qui écrivait tous les 2 ou 3j à sa fille, laquelle n'en avait probablement rien à cirer, pour lui décrire par le menu toutes ses allées et venues – donc plus la Madame de Sévigné de ST, mais son Roger Couderc (pour l'accent, je vais avoir du mal).
Donc course commentée par un Roger Couderc converti à la rando.
« Belle épreuve de montagne sous un ciel bleu pétant, on se serait cru à Souillac ! Et quelle équipe entraînée par son capitaine Marc dit le Papet ! Il y avait :
Christelle que ses L n'empêchent (absolument) pas de marcher
David, dit Goliath, vu ses pas de géants
Olivier, LE skieur de l'équipe, sponsorisé par Philosophie Magazine
Yves du cercle (très) fermé des randonneurs discrets et silencieux
et enfin, Taramont, mon alter ego féminin (c'est Couderc qui parle), tocard persévérant, comme je me définissais moi-même de mon vivant.
Le Grd Galbert n'avait plus qu'à bien se tenir ! Hélas, trois fois hélas, on ne peut pas vraiment dire qu'il l'ait fait. Le stade n'avait pas été bien entretenu, c'est le moins qu'on puisse dire ! Tous ces matchs du WE l'ont mis dans un état déplorable et aucun des joueurs du dimanche n'a pensé à passer un coup de râteau avant de retourner à ses occupations professionnelles futiles. Mais, l'équipe était vaillante et tout cela ne l'a nullement affectée. Même, les petits coups de vent dans la surface de réparation ne les ont pas désarçonnés. A la descente, riche en combes et promontoires neigeux, chacun jouait un peu dans son coin, espérant trouver qui une pente lisse bien cachée, qui une contre-pente juste à point, qui un goulet ne ressemblant pas à Gravelotte. Une joyeuse débandade. Vaut peut-être mieux que cette partie-là ne soit pas retransmise à la télé ! »
3e mi-temps : Roger Couderc repensa à toutes ces courbes à la Kim Kardashian, à la façon délicate ou déchaînée (à chacun sa façon) dont elles avaient été honorées et s'épongea le front. Les joueurs rentrèrent chez eux dans les temps et occupèrent ce 3e temps chacun à sa façon également. Alors le Grd Galbert se blottit contre le Taillefer et murmura « Enfin seuls».