Dentduprapasdupin

Massif : Belledonne
Départ : Prabert (1220 m)

Topos associés : Col de l'Aigleton, Versant SW Dent du Pra, versant SO Pas du Pin, Couloir Est en traversée

Sommets associés : Col de l'Aigleton (2266 m) Dent du Pra (2623 m) Pas du Pin (2203 m)

Dénivelé : 2310 m.
Ski : 4.2

- dent du Pra : montée S0 neige dure irrégulière. Descente face sud-est : encore en neige dure sur l'essentiel vers 9h30 (vent très sensible en haut). Avec les millions de traces laissées en ces semaines sans neige, c'est un tantinet casse-pattes. Le décaillage commence sous le Font de la Belle Etoile, puis bon jusqu'à bien bas en versant est.

- pas du Pin, versant est, vers 11h30 : ça passe encore à ski entièrement, moyennant un peu de navigation (bifurcation à gauche une fois passé le haut, voir photo) et de ski-rhodo. Moquette impeccable de haut en bas, gros miam pour le haut : surface bien régulière.

- col de l'Aigleton, SO, 12h40 : encore bien dur à part le haut.

- puis fond vallon Vénétier neige dure puis revenue. Border cross agréable, revenu, mais gaffe aux caillasses.

Activité avalancheuse : des fissures de reptation milieu de l'itinéraire dans le Pas de Pin.

Se lever tôt a du bon ;) . D'abord pour s'offrir un vrai petit tour avant le taf à 14h. Et surtout pour trouver Prabert désert à mon départ, un truc que oui en fait c'est possible... Pas d'humain·e en vue, d'ailleurs, avant le bas de la première descente. Alors que les chamois, dans le pas du Pin, venaient de s'évanouir dans le décors, et que je me résignais à m'arrêter repeauter après avoir profité bien bas de cette transfo enfin atteinte. On croirait presque la montagne sauvage, s'il n'y avait deux mois de traces accumulées sur la plupart des pentes...

Je n'y croyais pas, à ce versant est du Pas du Pin que j'aime tant, avec ses petits raidillons et ses petits replats. Trop tard dans la saison cette année, me trompais-je. Et puis, vu depuis le versant sud-est de la dent voilà qu'il ne semble pas si sec. Alors plutôt que de remonter vers la Belle Etoile, dont je crains que les pentes supérieures soient bien dures et soumises au vent, si on allait voir ? Rhôlalala bonne idée... Et une fois passé le couloir, le versant est protégé du vent se skie de nouveau fort bas avec fort plaisir.