Sortie du vendredi 14 janvier 2022
pollo, tijej
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : beau ; -4°C au parking ; vent modéré mais néanmoins vivifiant en altitude
Conditions d'accès/altitude du parking : no problemo
Altitude de chaussage/déchaussage : Ouature
Conditions pour le ski :
Dans la forêt, manque de sous-couche criant ; il faut rester sur les chemins (montée) ou les pistes forestières
Cône : nirvana
Couloir : très bon à excellent
Activité avalancheuse : Néant mais les quantités et un travail visible du vent sont là. Vigilance et distanciation nivo durant toute la course.Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par pollo)
Itinéraire suivi : Montée : topo ; descente : topo jusqu'au chalets du Gleysin de la Ferrière ; Descente : vu le manque de sous-couche, nous optons pour la route forestière qui mène à l'embruneraie. Nous aurions dû nous y tenir car, en l'absence de sous-couche, l'appel de la forêt s'apparentait au chant des sirènes !
Horaires : 9h-15h
Première étape après un chaussage à la voiture : une étape technique derrière un rocher
Coup de fusil...
Jéjé craint la proximité des chasseurs mais S. reapparaît telle une Rafflessia Tuan-Mudae (merci Google !), auréolée de son airbag, fulminant et fustigeant le techno-fabriquant de son nouvel appendice.
Jéjé s'emploie avec cette nouvelle tente Quechua 2 secondes à déplier/10 minutes à replier.
Ensuite, nous pouvons enfin profiter de ce chemin à travers la forêt avec ses zones à 35° de pente, ses rochers et ses racines affleurant.e.s. Ce chemin est catastrophique mais en dehors c'est carrément la Bérézina... Il faudra trouver autre chose pour la descente !!
Arrivés aux chalets du Gleyzin de la Ferrière, nous quittons l'autoroute du Mouchillon pour l'évident couloir N du Pendet dont la partie inférieure fait penser au curé de Camaret.
S. nous fait une trace aux petits oignons pour éviter les disgracieuses boules et constater que le cône promet d'être une tuerie à la descente. OK, à la montée, cette neige assez profonde (30-50 cm au bâton) est un peu physique à tracer.
Jéjé prend le relais pour le début du couloir avec des zones plus irrégulières. Cela nous permet d'identifier la rive gauche orographique comme la meilleure option pour la descente.
Je prends le relais pour finir le chantier alors que la pente se redresse et que, sur le haut, de multiples rochers ponctuent la pente comme les fèves d'une galette d'un boulanger souhaitant que chacun ait la sienne.
Enfin, nous parvenons à l'antécime sous le regard goguenard de chamois qui eux sont au soleil pendant que nous nous gelons dans le frigo qui, soyons positifs, conserve la qualité de la neige du couloir.
Cela nous permet d'admirer le couloir W, bien tentant lui aussi mais nous n'avons pas laissé tant de watts dans le couloir N pour ne pas en profiter à la descente.
Alors, "Banzaï" comme dirait l'autre...
C'est un Banzaï bien prudent sur le haut, rochers sournois obligent. Passé le dernier endroit délicat, nous lâchons les chevaux. Le couloir est vite avalé pour arriver au cône qui, comme il se doit, nous fait littéralement planer !
Après les chalets, nous profitons de la forêt pour rejoindre la piste forestière qui mène à l'embruneraie. Ensuite, nous nous engageons sur ladite piste. Tel Ulysse, je me laisse happer par le chant des sirènes de la forêt, conseillant avant peu à mes marins, pardon mes acolytes, de poursuivre sur la route forestière car, en l'absence de sous-couche, la forêt est plus qu'inhospitalière. Ils m'écouteront presque jusqu'au bout !!