Massif : Beaufortain
Départ : Arêches (Le Mappa) (1282 m)
Topo associé : Mont des Acrays, Traversée SE > NW par le col du Couvercle
Sommet associé : Pointe du Couvercle (2295 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 2.1
Départ : Arêches (Le Mappa) (1282 m)
Topo associé : Mont des Acrays, Traversée SE > NW par le col du Couvercle
Sommet associé : Pointe du Couvercle (2295 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 2.1
Sortie du vendredi 14 janvier 2022
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : Grand Beau temps. Douceur (inversion de température : -6°c à Albertville et -1.5°c au départ à 8h15 de la Mappaz). De temps à autre, un peu de vent d'est.
Conditions d'accès/altitude du parking : Quelques plaques de neige résiduelles. Parking à la Mappaz (1282 m).
Altitude de chaussage/déchaussage : 1282 m
Conditions pour le ski : La neige poursuit son tassement.
En secteur ombragé la neige est restée froide, mais localement densifiée par le vent
En versant ensoleillé, les sections peu pentues, en jouant avec les micro-orientations permettent encore du bon ski sur une neige restée froide. Par contre dans les passages plus pentus la neige est plus irrégulière, croûtée plus ou moins ramollie. Le fond dur est parfois bien présent.
Activité avalancheuse : Traces d'anciennes avalanches en versant sud-ouest vers le Passage du Miraillet et le Col du Couvercle.
Activité avalancheuse : Traces d'anciennes avalanches en versant sud-ouest vers le Passage du Miraillet et le Col du Couvercle.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par veloski)
Le récit de la sortie par Florence :
Christian me propose de retourner sur ses traces de mercredi, espérant que le secteur offre encore quelques pentes vierges ! Départ donc de La Mappaz, surpris de la température, plutôt douce, grâce au phénomène d'inversion, et ce malgré une petite brise d'est. L'échauffement débute sur la trace nettement élargie de la route du Cormet d'Arèches et laisse le temps d'admirer les traditionnels chalets d'alpage et les épicéas de la forêt de La Joux bien chargés. La chapelle St-Guérin à l'architecture contemporaine, veille sur la clairière du hameau de L'Ami, bien calme à cette heure matinale. Coupant par le pré, nous atteignons, après quelques kms... le barrage de St-Guérin et profitons de la vue sur le Col de la Louze et la Pointe de Riondet. Dominant le lac, dont le niveau est bien bas, nous continuons vers la cascade, pas encore totalement pétrifiée par le gel : l'eau jaillit entre colonnettes glacées et fragiles stalactites.
Parvenus au Rocher, Christian peine à reconnaître la pente tracée, il y a deux jours : eh oui ! il y a eu du passage. Nous entamons la montée, dominés par le Mont des Accrays, avec une vue de plus en plus étendue sur les sommets environnants, dont l'imposant Crêt du Rey. C'est à La Côte que nous rencontrons enfin le soleil qui nous accompagne jusqu'à Arceni, puisque nous optons pour la montée au Passage de Miraillet. Quel spectacle à l'arrivée : le lac de Roselend, d'un bleu profond, sert de miroir aux rives qui l'entourent. En arrière-plan de la «carte postale» trône le Mont-Blanc tandis que la brèche de Parozan s'ouvre plus à l'est. Les pentes s’offrant désormais à nous pour la descente, sont immaculées et nous prenons plaisir à y tracer les premiers virages de la journée. Retrouvant les rayons du soleil, au-dessus du chalet des Bétières, nous repeautons face à la Pierra Menta et traversons d'esthétiques et paisibles vallonnements en direction du Col du Couvercle. Après avoir quitté une ancienne trace, nous progressons dans une poudre légère, laissant le regard se perdre dans l'immensité des pentes vierges...
C'est dans cette belle ambiance que nous parvenons au Col du Couvercle (en fait, le Couvercle bis ! ce dernier passage paraissant le plus évident). Au-delà du Col des Meudes, se dresse le Mont Coin qui a eu son lot de visiteurs, au vu des nombreuses traces qui le sillonnent. Avant de descendre, un dernier tour d'horizon s'impose, des cimes de Lauzière et de Vanoise aux crêtes enneigés du Jura...
Les pentes plus douces offrent encore de belles portions de poudre tassée et nous atteignons bien rapidement le chalet des Daves puis du Darbelay. Dans une ambiance quasi-printanière, la descente se poursuit jusqu'à la route du Cormet. Un dernier repeautage nous permet de regagner les quelques mètres de dénivelée, bien tranquillement, avant de glisser, via la Cascade, jusqu'au barrage. La neige sur la route est restée douce, malgré le soleil, et c'est rapidement que nous traversons l'Ami avant d'atteindre La Mappaz, étonnés d'avoir rencontré si peu de monde (en fait, 2 skieurs, sur la fin du parcours) alors que le parking est plus occupé que ce matin. Encore une magnifique balade en terrain connu mais dont on se lasse pas, grâce aux variantes concoctées par Christian !
Parvenus au Rocher, Christian peine à reconnaître la pente tracée, il y a deux jours : eh oui ! il y a eu du passage. Nous entamons la montée, dominés par le Mont des Accrays, avec une vue de plus en plus étendue sur les sommets environnants, dont l'imposant Crêt du Rey. C'est à La Côte que nous rencontrons enfin le soleil qui nous accompagne jusqu'à Arceni, puisque nous optons pour la montée au Passage de Miraillet. Quel spectacle à l'arrivée : le lac de Roselend, d'un bleu profond, sert de miroir aux rives qui l'entourent. En arrière-plan de la «carte postale» trône le Mont-Blanc tandis que la brèche de Parozan s'ouvre plus à l'est. Les pentes s’offrant désormais à nous pour la descente, sont immaculées et nous prenons plaisir à y tracer les premiers virages de la journée. Retrouvant les rayons du soleil, au-dessus du chalet des Bétières, nous repeautons face à la Pierra Menta et traversons d'esthétiques et paisibles vallonnements en direction du Col du Couvercle. Après avoir quitté une ancienne trace, nous progressons dans une poudre légère, laissant le regard se perdre dans l'immensité des pentes vierges...
C'est dans cette belle ambiance que nous parvenons au Col du Couvercle (en fait, le Couvercle bis ! ce dernier passage paraissant le plus évident). Au-delà du Col des Meudes, se dresse le Mont Coin qui a eu son lot de visiteurs, au vu des nombreuses traces qui le sillonnent. Avant de descendre, un dernier tour d'horizon s'impose, des cimes de Lauzière et de Vanoise aux crêtes enneigés du Jura...
Les pentes plus douces offrent encore de belles portions de poudre tassée et nous atteignons bien rapidement le chalet des Daves puis du Darbelay. Dans une ambiance quasi-printanière, la descente se poursuit jusqu'à la route du Cormet. Un dernier repeautage nous permet de regagner les quelques mètres de dénivelée, bien tranquillement, avant de glisser, via la Cascade, jusqu'au barrage. La neige sur la route est restée douce, malgré le soleil, et c'est rapidement que nous traversons l'Ami avant d'atteindre La Mappaz, étonnés d'avoir rencontré si peu de monde (en fait, 2 skieurs, sur la fin du parcours) alors que le parking est plus occupé que ce matin. Encore une magnifique balade en terrain connu mais dont on se lasse pas, grâce aux variantes concoctées par Christian !
Itinéraire suivi : voir trace GPS (il manque la section entre la Mappaz et Ste Barbe au départ de la sortie)
Horaires : 8h15 - 14h00
Peu après le Barrage, face au Mont des Acrays.
Le Rocher marque la fin de l'approche sur la route du Cormet.
Le Mont des Acrays.
Du côté de Arcenis, face à Riondet et au Grand Mont.
Zoom sur le Mont Charvin.
Reptation aux abords du Passage de Miraillet.
En arrière-plan de la «carte postale» trône le Mont-Blanc.
La brèche de Parozan s'ouvre plus à l'est.
Le lac de Roselend, d'un bleu profond, sert de miroir aux rives qui l'entourent.
Les pentes s’offrant désormais à nous pour la descente, sont immaculées et nous prenons plaisir à y tracer les premiers virages de la journée.
Nous repeautons face à la Pierra Menta.
Nous progressons dans une poudre légère.
Nous laissons le regard se perdre dans l'immensité des pentes vierges...
Nous traversons d'esthétiques et paisibles vallonnements en direction du Col du Couvercle.
Le Couvercle bis ! ce dernier passage paraissant le plus évident.
Descente versant sud.
Retour sur la route au niveau du chalet du Darbelay.
La cascade, pas encore totalement pétrifiée par le gel : l'eau jaillit entre colonnettes glacées et fragiles stalactites.
Nous traversons l'Ami avant d'atteindre La Mappaz,