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Accueil > Actu > Neige et avalanches > Montagne Malgré le manque de neige, des accidents évitables

Montagne Malgré le manque de neige, des accidents évitables - Neige et avalanches


17 votes

Montagne Malgré le manque de neige, des accidents évitables

Proposé par jlmz le 08.11.17 à 08:40 :: www.ledauphine.com :: 3540 vus :: 872 clics :: 11 commentaires :: Neige et avalanches

Bilan de la saison 2016-2017 par l'ANENA sur Le DL »

Commentaires

B
Bebrick, le 08.11.17 18:47

C'est sur qu'en restant chez soi, c'est encore la meilleure façon d’éviter l'accident.

Tout le monde dit qu'il faut pas partir seul, sur les 22 morts il y en a 3 qui évoluaient seuls. Au final vaut mieux faire son ours associable pour faire du ski de rando.

Sur les 13 accidents mortels, 7 l'ont été par risque 3 ou 4. Au final sortir par risque 1,2 ou 5 est (quasi) aussi risqué que par 3 ou 4.

Sur les 45 avalanches, 11 l'ont été juste après un épisode neigeux ou venté. La aussi par des conditions "a priori" plus stable il y a plus de risque au final.

Bref, je trolle un peu pour dire que les chiffres on leur fait bien dire ce qu'on veut et surtout il manque une donnée essentielle (comme celle du risque routier d'ailleurs) c'est le nombre de randonneurs et le temps passé par jour. Donnée impossible a savoir. Parce qu'on le voit bien, en cas de risque 4 ou 5 beaucoup moins de personne sortent les spatules du coup le ratio accident/randonneur/sortie risque 4 est elevé. C'est ce genre de stat qui serait intéressante a connaitre.

Même chose ca serait sympa de savoir dans les personnes qui ont été prise dans un accident quel était le niveau d'équipement de ces personnes. Est-ce que toute les personnes qui ont été enseveli n'étaient pas équipé d'ABS, quel est la proportion de morts par polytraumatisme par rapport a l'asphyxie, est-ce que les personnes mortes par asphyxie étaient équipés de DVA ou non. Mais même la, "qu'avec" 115 personnes impliqués l'echantillon est trop faible pour commencer a tirer une tendance il faudrait regrouper avec nos amis italiens/suisses/autrichiens pour constituer une base interessante.

La seule chose au final qui peut être conclue de facon certaine sur l'article, c'est qu'en sortant sur des terrains dont la pente est inférieure a 35°, il n'y a aucun risque.

B
bebere73, le 08.11.17 19:20

@Bebrick, bien d'accord sur le fait qu'il y a de plus en plus de spécialistes dans la presse et ailleurs pour balancer des chiffres qui ne veulent rien dire sans les analyser vraiment... Par contre j'espère que ta dernière phrase est une blague, parce que l'article ne dit absolument pas ça. Déjà il parle bien de "l'inclinaison de la zone de départ" d'avalanche, qui peut être au-dessus de toi en rando... Et puis comme tu le dis si bien, quelques chiffres sur une saison en France...

Invité, le 08.11.17 19:43

C'est sur, qu'en restant à la maison il y a encore les accidents domestiques. Blague à part et pour remettre les choses en perspective on peut aussi suivre un cours de secours aux victimes d'avalanche, d'organisation de randonnée à ski et de calcul de risque et même de nivologie. En cherchant un peu, il y a l'anena www.anena.org/ et même les clubs et de bons livres. De la sorte pas besoin de faire enfler les statistiques ni les commentaires de la presse, ni même ceux des forums. Même si on peut s'étonner de la rigueur journalistique ou de l'énervement de certains. Restons pratiques.

Bon ski@tous

B
bens, le 09.11.17 01:42

Ben moi je trouve l'article plutôt pas mal pour une fois...

@Benbrick :

- le seuil de pente en dessous duquel ça ne part pas c'est 30° pas 35° ! Même si il n'y en a peut-être pas eu la saison dernière en France, il y a plein de cas d'avalanches où c'est parti dans du 32-34°
Et comme l'indique bebere73 c'est bien la zone de départ de l'avalanche pas celle où tu te trouves.

- l'ABS peut sauver des vies, mais ça ne marche pas toujours. Les 97% que mettait ABS dans ses pubs c'est du pipeau à mon idée. Si on voulait vraiment faire un raccourci ça me paraitrait plus crédible de dire que l'ABS double tes chances de survie.

- au vu du nombre de guides et moniteurs pris dans les accidents, même si leur temps d'exposition est plus élevé, on pourrait dire que la peur est meilleure conseillère que l'expérience...

A
Alain_Duclos, le 09.11.17 10:19

"la peur est meilleure conseillère que l'expérience..."
Ha ha ! Excellent :-))

B
bobo, le 09.11.17 15:21

Quelque soit le sujet, (accident en montagne, écologie etc) je suis toujours étonné de la prétention dont font part pas mal de forumeurs individuels face à des collèges d'experts dont c'est le métier (ici en l'ocurrence l'ANENA). Mais pourquoi pas.

Invité, le 09.11.17 19:34

Alain Duclos: total respect pour vos études pratiques mais je ne négligerais pas ainsi le facteur "peur": on sait que le facteur psychologique joue énormément dans les accidents et qu'en groupe, on a moins peur, on s'auto-persuade, on compte sur l'autre pour vous sortir... ou plus prosaïquement, pour aller voir "si ça tient" etc... alors que seul, on renonce plus facilement. On constate ainsi que les personnes en groupe sont plus tuées que les personnes seules, qu'il y a de plus en plus de guides pris avec des clients, et qu'après chaque accident, on entend la même chose: "il s'agissait de randonneurs très expérimentés...".
Personnellement, en 40 ans de randonnée, j'ai pu apprécier que la "peur" (on peut appeler ça autrement) est souvent bonne conseillère. Mais bien entendu, et je vous rejoins totalement, rien ne remplace la connaissance du milieu et cette connaissance du milieu doit justement vous amener à avoir peur suffisamment tôt (et donc à renoncer sans encourir les moqueries du reste du groupe).

B
bens, le 09.11.17 20:25

Je pense que bobo parlait plutôt du message de Bebrick ?
Sinon faut m'expliquer, ou alors c'est que je me fais mal comprendre... je n'ai aucune prétention en la matière et je suis d'accord avec tout ce qui est écrit dans l'article.

@Alain : n'y-a-t-il pas une différence entre "connaissance" et "expérience" ?
En fait quand je sors cette phrase sur l'expérience, je pense à certains moniteurs qui skient toujours dans la même station et qui parfois disent : "cette pente-là n'est jamais partie dans ces conditions" et fonctionnent un peu à l'habitude.

La connaissance d'après moi serait plutôt de raisonner BRA, degré de pente, etc... et d'en déduire "c'est plutôt safe" ou "ça sent pas bon".

Mais bon c'est peut-être un peu caricatural et je me garderais bien de juger.

En tous cas je constate juste que quand je vais dans un coin que je ne connais pas (ce qui arrive très souvent) je suis beaucoup plus précautionneux et "pétochard" que quand je vais dans un coin que je crois connaître.

B
bobo, le 09.11.17 21:40

Yes Bens, ça ne te visait pas.

A
Alain_Duclos, le 09.11.17 22:49

"la peur est meilleure conseillère que l'expérience..."
Euh... je me suis pet être mal exprimé, mais je suis tout à fait d'accord. J'aurais peut être dit "la crainte" ou "la méfiance", mais le message est bien le même.
Quand j'essaye d'expliquer le mécanisme de déclenchement des plaques, par exemple, c'est pour montrer que l'estimation juste et précise de la stabilité d'une pente n'est pas possible. Il s'agit bien de conduire à la méfiance, plutôt que de renforcer la confiance excessive induite par des années d'expériences chanceuses ou par des croyances rassurantes.

G
grandpic, le 17.11.17 17:02

+ 1000 Alain, mais pourquoi cette idée de 30 °, 35 ... ??? il y a des pentes qui partent pour moins que ça ! D'où vient cette idée qu'en deça d'un seuil d'inclinaison, il n'y a pas de coulée ! En tout cas, avec mon expérience, je sais que non.

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